JU: Fame Ndongo désavoue ceux qui voulaient déposséder l’institut privé Iug d’une médaille d’or

L’Injs est accusée d’avoir voulu récupérer de façon frauduleuse une médaille perdue sur le terrain.

Jacques Fame Ndongo, le ministre de l’enseignement supérieur a éteint le feu qui risquait de consumer l’image des 18èmes Jeux universitaires du Cameroun. Il ordonné au comité d’organisation de renoncer à faire reprendre le relais 4x400 mètres masculin.

Une reprise aurait fait perdre sa victoire à l’établissement privé appelé Institut universitaire du Golfe de Guinée (Iug). Et surtout un succès de rang à sa « flèche », le très rapide William Feumba.

Après la décision des responsables de la sous-commission athlétisme de faire reprendre l’épreuve au motif que l’athlète de Douala avait gêné un concurrent, ses dirigeants ont crié au vol.

Un des responsables de l’Iug, Olivier Moutongo, dénonçait jeudi un complot ourdi par l’Injs (Institut national de la jeunesse et des sports). « Nous sommes déçus par ce qui s’est passé. Nous nous sentons lésés parce que nous savons que nous sommes là pour accompagner les universités d’Etat.

Tous les Instituts privés d’enseignement supérieur (Ipes) sont logés dans la même enseigne. Les jurés favorisent les universités d’Etat. Pour ce problème, nous pensons que la sous-commission d’athlétisme et l’Injs veulent favoriser les athlètes de l’université de Douala.

Et ce, bien qu’ils occupent la dernière place dans cette compétition. Il y a neuf équipes, et ils sont derniers », réagissait-il face à la presse venue couvrir les Jeux universitaires.

L’Injs, décevant 4ème au moment des faits, est soupçonnée d’avoir voulu améliorer de façon frauduleuse son classement, en se positionnant devant l’étonnant troisième qu’est l’Iug.

L’on estime que ce n’était pas à elle, mais à l’université de Douala dont l’athlète a été devancé par son champion de faire une requête. Cette institution fait sensation depuis le début des jeux. C’est une habitude qu’elle a prise depuis quelques années.

Elle se classe toujours parmi les cinq premiers de cette compétition dominée par les établissements universitaires publics.