Photo d'archive utilisée juste a titre d'illustration
C’est un Tombi A Roko sûr de lui qui a pris la parole ce vendredi devant les journalistes et les délégués venus assister à sa déclaration officielle de candidature.
Tout a été minutieusement choisi par son équipe de campagne : le très chic Mont Febe hôtel de Yaoundé, la présence de ceux qui accablaient l’ancien président de la ligue régionale du Littoral (David Mayebi, Antoine Essombe Eyanga, Lucien Metomo etc.) et l’arrivée triomphale d’un Tombi en toute foulée.
Une vraie démonstration de force en somme, renforcée par la nouvelle tombée quelques heures auparavant : le rejet du recours, d’Abdouraman Hamadou par le Tribunal arbitral du sport (Tas) de Lausanne concernant la prorogation du mandat du Comité de normalisation. C’est donc un candidat presque déjà président, vêtu d’un ensemble costume de couleur grise qui a pris la parole.
Pour présenter sa profession de foi ‘‘Agir ensemble’’. « Ils ont choisi l’exclusion, nous avons choisi le rassemblement », a-t-il lancé en guise d’introduction. Avant de présenter pendant environ deux heures, le programme qu’il envisage implémenter s’il est élu président de la Fédération camerounaise de football le 28 septembre.
Un ambitieux projet en onze points : la relation avec l’Etat, l’administration et les finances, les infrastructures, le football amateur, le football professionnel, les sélections nationales, le football jeunes, la Direction technique nationale, la communication, le Merchandising et la responsabilité social. Coût de tout ceci, 15 milliards et soixante mille de francs.
Une somme que le candidat dit pouvoir réunir grâce à tous les acteurs du football à qui il a demandé leurs voix car a-t-il dit, « rien ne peut se dérouler sans vous ». Tombi A Roko s’est présenté comme le candidat de l’union dont l’un des axes majeurs de la mandature sera la promotion de l’image de la Fecafoot « considérée depuis une vingtaine d’années comme badboy, a indiqué Tombi.
