La révélation du tournoi de football des Jeux olympiques de Sydney était l’invité de l’émission La grande interview (Canal 2 International) le 12 juin 2018.
Idriss Carlos Kameni parle. Le gardien de buts de la sélection nationale de football fanion du Cameroun s’est exprimé mardi soir 12 juin 2018 sur l’antenne de Canal 2 international. Face à Jean-Bruno Tagne le présentateur de La grande interview, le médaillé d’or olympique des Jeux olympiques de Sidney en l’an 2000 est revenu sur sa fin de carrière.
Il se dit toujours aussi performant qu’il y a 18 ans. « J’ai fait un stage où les kinés qui nous étiraient sont restés bouche bée. Comme on dit en Afrique c’est au sol. Voyez ce que je fais tous les week-ends et jugez-moi sur ce que je fais pendant les stages. Ne vous arrêtez pas sur l’âge. Carlos Kameni est loin d’être fini. Quel que soit le cas il n’y a que celui qui est là-haut qui sait quand est-ce que je vais arrêter. Aujourd’hui je me sens comme à mes 18 ans cela veut dire qu’il y a encore beaucoup de fraîcheur. Quand on parle d’expérience c’est ce que vous vivez au quotidien, c’est ce que vous faites de ce que vous vivez. On apprend à gérer pas seulement les efforts qui sont quotidiens. L’alimentation, le repos etc cette hygiène de vie peuvent vous permettre de tenir beaucoup plus longtemps », répond-t-il à ceux qui l’envoient déjà à la retraite. « Plus le temps passe je me sens plein d’énergie , plein d’envie » , répond-t-il quand on lui parle de la fin de sa carrière
LIRE AUSSI: Samuel Eto'o invite Usain Bolt au Cameroun!
S’exprimant sur la gestion du groupe à la fin des années 2000, Kameni a dit que le groupe de joueurs baptisés 1984 (Kameni, Eto’o, Njitap et Song) oeuvrait pour le bien de la sélection et pas contre l’équipe. Il a soutenu que c’est celle-ci qui prenait les décisions et que « les jeunes frères » étaient consultés. Il parle d’un groupe qui fonctionnait comme un syndicat. Un groupe que la Fédération a disloqué parce qu’il était soudé et lui donnait du fil à retordre.
Au sujet des remous enregistrés en sélection après le retrait du brassard de capitaine à Rigobert Song au profit de Samuel Eto’o Fils, l’ancien gardien de but de l’Espanyol de Barcelone a défendu Rigobert Song, jurant qu’il n’a jamais fomenté de troubles.