Je suis venu gagner - Jean René Akono

L’équipe nationale de Volley-ball du Cameroun fera sa quatrième sortie aux Jeux Olympique Rio 2016, ce vendredi 12 août 2016 face à l’Argentine. Défaites lors des trois premières sorties par le Brésil, le Japon et la Russie, les lionnes affrontent les Argentines qui ont aussi enregistré trois défaites en autant de rencontres.

Contrairement au public camerounais qui s’inquiète de ces piètres performances, Jean René Akono, le coach de cette sélection ne semble pas déçu par les résultats de ses filles. «Quand on est venu ici, tout le monde était plus fort que nous. C’est au Cameroun qu’on croit que quand on fait trois mois de stage, on comble les déficits qu’on a vis-à-vis des autres qui se forment depuis dix ans. Nous, on essaie petit à petit de franchir des étapes et on est vraiment sur une très bonne dynamique», a-t-il indiqué à l’envoyé spécial de la CRTV à Rio

face à l’Argentine, Jean René Akono et ses pouliches promettent de tout donner pour maintenir leur adversaire à la dernière place du groupe. «On n’est pas très loin. Pour le match qui reste face à l’Argentine c’est quelque part une petite finale de la poule puisque nous sommes avant-dernières et l’Argentine, dernière. Notre objectif est d’essayer de les maintenir derrière nous», a ajouté le technicien camerounais.

Les volleyeuses ne sont pas les seules camerounaises à surveiller vendredi dans cette compétition. L’on suivra aussi de près, l’entrée en compétition de la lanceuse de poids Auréole Ndongmo et la deuxième sortie du porte-étendard du Cameroun Dieudonné Wilfried Seyi face au boxeur égyptien Hussein Bakr Abdin Hossan. Interrogés par la radio nationale, ces deux ambassadeurs du triangle national se sont dits confiants.

«Je n’ai pas peur parce que j’ai déjà fait les championnats du monde. Entre les championnats du monde et les jeux olympiques, ce sont les mêmes personnes. C’est une compétition qui ne m’effraie pas. Au contraire, ce qui me fait peur, ce sont les performances que je peux faire, ce n’est du tout pas des adversaires», a rassuré Auréole Ndongmo.

«Je sais que j’ai le niveau mondial, je ne suis pas venu ici en ballade ou en tourisme. Je suis venu gagner et je suis sûr que je vais continuer à gagner mes combats. C’est vrai, avant de combattre, j’avais la pression, je n’avais pas intérêt à perdre. Quand j’ai commencé à boxer, cette pression est partie. Et là maintenant, je suis très confiant», a, pour sa part, indiqué Wilfried Seyi, le seul, jusqu’à présent, à avoir offert une victoire au Cameroun aux Jeux Olympiques Rio 2016.