« En 2000, nous venions de gagner la médaille d’or aux JO de Sydney à la surprise générale. Certains joueurs ont été appelés dans la foulée contre la France.
Nous voulions être à la hauteur des attentes, nous faire plaisir, ainsi qu’aux Camerounais.
On a égalisé sur une inspiration de Mboma. Jusqu’aujourd’hui, on parle encore de ce but. Le nul (1-1) arrangeait tout le monde.
En 2003, on était sur la même lancée avec une belle génération qui dominait le football africain.
On fait un très beau parcours à la coupe des Confédérations mais on perd notre « Baobab » (Marc Vivien Foé, ndlr).
Ça nous a tellement affectés qu’on ne voulait pas jouer contre la France en finale. Le 30 mai, ce sera compliqué comme ça l’est depuis quelques années.
La faute ne revient pas toujours aux joueurs car ils doivent être mis dans de bonnes conditions.
A notre époque, on supportait des choses parce qu’on les avait déjà vécues au Cameroun à nos débuts en clubs.
J’espère qu’il y aura un sursaut d’orgueil car ils ont l’occasion d’entrer dans l’histoire.
On veut voir un autre visage des Lions mais ce sera dur contre cette belle génération des Bleus ».