Joseph Antoine Bell n’est pas l’entraîneur de Dynamo de Douala

La présence de Joseph Antoine Bell sur le banc de touche de Dynamo de Douala engagé dans un match du championnat de Ligue 2 le 20 août 2016 n’a pas laissé indifférents les médias et des observateurs. Au sentiment de surprise de certains s’est mêlé celui de ceux qui soutiennent qu’il a violé la «sanction» de la Fédération Camerounaise de Football (tout de même annulée par la justice sportive qui ne reconnait pas la légalité de ceux qui l’ont puni) qui le suspend pour cinq ans.

L’ancien gardien de but a tenu à réagir à cette information et aux commentaires qu’elle a générés, sur sa page Facebook. «Une certaine presse camerounaise présente ces deux photos comme CELLE de l’après-midi où je suis devenu l’entraîneur de Dynamo de Douala... Comme si, sur le banc de touche d’une équipe n’est assis que son entraineur. Une grossière diversion qui n’influe pas sur la décision que prendra le juge unique désigné par le TAS !», a-t-il écrit le 24 août 2016. Des propos que le président du conseil des sages de Dynamo de Douala, Hervé Emmanuel Nkom, confirme.



Dans une interview accordée à Radio Sport Info et diffusée le matin du 26 août 2016, il affirme que Bell est membre du conseil supérieur des sages de Dynamo de Douala. Et que vu son expérience il peut apporter une contribution dans le domaine qui est le sien. «Il a les qualités pour encadrer… l’accompagnement provisoire que nous avons sur le plan sportif (…)». Face aux doutes de ses intervieweurs qui estiment que Bell n’a pas un document qui l’autorise à rester sur le banc, Hervé Nkom répond que comme ceux qui s’en émeuvent, nos confrères n’en ont pas qualité.

Et d’ajouter: «Je trouve que tous les gens qui parlent de cela maintenant sont les aboyeurs des antennes de radio ou de télévision ou des aboyeurs de groupe, mais qui n’ont pas une qualité. En quoi sa présence vous dérange-t-elle ? Il représente le conseil des sages et coordonne cette équipe-là sur le plan sportif actuellement. Il faut bien qu’on accompagne ces jeunes !».

Hervé Nkom met au défi les mécontents en leur demandant de déposer une plainte. Pour lui, seule la Ligue, et pas sa tutelle qui est la FECAFOOT, peut demander des comptes à Dynamo et c’est à elle seule que le club répondra.