C’est une véritable aubaine pour les journalistes sportifs dans la région de l’Ouest, qui adhèrent massivement au projet dudit regroupement. L’objectif est d’accompagner le mouvement sportif dans son ensemble dans la région de l’Ouest et surtout sans distinction de discipline sportive.
Le constat du groupe des initiateurs de ce mouvement dans la région de l’Ouest, c’est que le football a occupé tous les espaces dans les radios, les chaines de télévision locales et les journaux. Aujourd’hui que ce soit sur l’ensemble du territoire national, même au sein de l’association des journalistes sportifs du Cameroun aujourd’hui, aucune autre discipline sportive ne préoccupe plus ses membres.
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Aussi, plusieurs chroniqueurs de sport, reporters ont besoin de formation et de recyclage. «Vraiment, j’ai été malade d’entendre un reporter de sport parler de 15 buts contre 8 buts dans une rencontre de basket-ball. Vous comprenez qu’aujourd’hui, beaucoup de personnes qui se disent des journalistes sportifs ne maîtrisent rien des lois du jeu, de l’histoire des différentes disciplines sportives. On connait les dirigeants mieux que les acteurs », constate l’un des initiateurs de l’Areso.
C’est ainsi qu’ils ont pris des résolutions de donner un autre visage à la presse sportive dans la région de l’Ouest. Les membres de l’Areso se sont donné pour défi de mettre sur pied un journal sportif qui va rendre compte de l’actualité sportive dans la région de l’Ouest, et surtout de l’actualité des différentes disciplines sportives.
Aussi, à la veille de la Can 2019, l’Areso veut accompagner les autorités administratives. La nature ayant horreur du vide, les reporters sportifs œuvrant dans la région de l’Ouest ont décidé de se mettre hors du diktat de l’Ajsc dont le président national avait par malice imposé à la tête de la coordination régionale de l’Ouest, ses collègues de service nouvellement arrivés dans la région.
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Conséquence, aujourd’hui le groupe s’est disloqué. Bien que l’Areso ne vienne pas remplacer ce regroupement national, les reporters de la région veulent d’abord prendre leur destin en main.