L’émouvante histoire d'amour entre Kameni et le sénégalais Gomis

Rien ne présageait une si belle rencontre entre les deux grands joueurs internationaux. Leur histoire de vie très exceptionnelle a été rendue publique par le club du Camerounais Kameni.

Le plus âgé Carlos Kameni est Camerounais, né un 18 février 1984 à Douala, tandis que le cadet sénégalais d’origine, Bafétimbi Gomis, connu aussi sous le nom de Bafé Gomis a vu le jour le 6 août 1985 à La Seyne-sur-Mer en France.

Ils se sont rencontrés dans leur plus jeune âge avec ce désir, cette vision de devenir l’un des grands joueurs de football que ce monde pourrait avoir à cette époque en France.



Leur liaison est établie lorsque Kameni a 18 ans, vient de signer son premier contrat pro à Saint-Étienne alors que Bafe Gomis 16 ans, était dans le centre de formation des Stéphanois durant la saison 2002-2003.

Gomis est issu d’une famille pauvre, son plus grand rêve est de devenir professionnel pour pouvoir mettre sa famille à l’abri et leur offrir le confort qu’ils méritent.

Un jour à l’entrainement, Kameni constate que Gomis joue avec des crampons très abimés et décide d’offrir une paire neuve au jeune sénégalais. Bafe signera son premier contrat pro à Saint-Étienne et Kameni sera le premier à le féliciter en lui disant, « je suis fier de toi ».



Quinze plus tard, le destin les réunit une fois encore. Évoluant dans des clubs rivaux, ils ont disputé un match la semaine dernière ; l’un dans la position de Gardien de but et l’autre est attaquant.

Gomis de Galatasaray n’aura pas su trouver les filets gardes par Kameni de Fenerbahçe mais le buteur des Lions n’a pas oublié le petit geste du Camerounais et a rejoint celui-ci dans les vestiaires des Canaris pour un échange de maillot.



Gomis s’est rappelé de ce geste fait il y a 15 ans à son égard par Kameni. Un frère l’a aidé lorsqu’il était dans le besoin. Comme anecdote propre à lui, Bafétimbi Gomis célèbre la majorité de ses buts en imitant une panthère en faisant référence à la célébration de l'ancien attaquant stéphanois Alex, qui rendait lui-même hommage à Salif Keïta, le surnom de « panthère ».