"Le passage à 20 clubs a été évoqué mais il faut que nous ayons les moyens sûrs. Dès qu’on les aura, on passera à 20 car toutes les ligues qui jouent en aller et retour ont au minimum 20 clubs. L’exemple a été pris sur la Suisse qui dispose de 10 clubs mais là-bas ils ont deux tours et demi pour avoir au moins 50 matchs dans les jambes. C’est pourquoi nous au Cameroun, on doit avoir au minimum 20 clubs pour être au niveau des 50 matchs", a confié le Général Pierre Semengue, président de la ligue de football professionnel.
Cette cérémonie marque la fin de la saison, êtes vous satisfait de son déroulement ?
Je suis très satisfait de cette saison dans la mesure où elle était âprement disputée. A la dernière journée, on ne savait pas qui devait accéder en MTN Elite one, qui devait descendre et qui était qualifié pour les compétitions africaines, ça veut dire que les matchs étaient vraiment d’un bon niveau.
Que dites-vous au sujet des critiques sur la programmation de la dernière journée en MTN Elite Two ?
La presse nous a tancé lors de la dernière journée pour les matchs de MTN Elite Two qui devait avoir lieu dans la région du nord ouest, pourtant c’était complètement indépendant de notre volonté. Les matchs étaient programmés comme d’habitude et le samedi il n’était pas prévu des manifestations, certaines équipes s’y trouvaient déjà, et c’est après que le gouverneurs de cette région a décrété l’impossibilité de tenir des manifestations. C’est ce qui justifie l’annulation et le report de ces matchs.
N’était-il pas judicieux de renvoyer tous les matchs au regard des enjeux ?
Il n’était pas possible de renvoyer toutes les rencontres, les équipes étaient déjà engagées et vous savez que la ligue n’avait plus de moyen. La Fécafoot n’ayant pas reversé toute sa subvention, renvoyer ces matchs n’étaient donc pas évident, encore que les équipes elles même n’étaient pas pour un renvoi. D’ailleurs ça n’a pas beaucoup influencé les résultats.
Les clubs se plaignent de n’avoir pas reçu toutes leurs subventions, que se passe-t-il ?
Moi non plus je n’ai pas reçu toutes les subventions. Même les employés de la ligue sont à trois mois d’arriérés de salaire mais nous avons privilégié la fin du championnat. La dernière tranche de la subvention de l’Etat n’était pas également disponible, donc ce n’est pas de notre faute si les clubs n’ont pas reçu toutes leurs subventions. Vous savez ce qui se passait à la Fécafoot était entre l’illégalité et la légalité, et ce n’est que récemment que la légalité a été établie. Le président du comité de normalisation était au Caire, il est revenu hier, on va certainement en parler ce soir. Je pense donc que le reste de la subvention de la fédération sera débloquée rapidement ainsi que celle de l’Etat qui est déjà sur la table du trésorier payeur.
Hier, vous avez présidé votre conseil d’administration avec l’épineuse question du passage à 20 clubs pour la saison prochaine. Quelles sont les résolutions ?
Le passage à 20 clubs a été évoqué mais il faut que nous ayons les moyens sûrs. Dès qu’on les aura, on passera à 20 car toutes les ligues qui jouent en aller et retour ont au minimum 20 clubs. L’exemple a été pris sur la Suisse qui dispose de 10 clubs mais là-bas ils ont deux tours et demi pour avoir au moins 50 matchs dans les jambes. C’est pourquoi nous au Cameroun, on doit avoir au minimum 20 clubs pour être au niveau des 50 matchs.