LFPC: un caillou dans la chaussure

L’épilogue de la MTN Elite One 2018 n’a pas été de tout repos pour les clubs ainsi que pour l’organisateur qu’est la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC). On garde fraîchement en mémoire l’interruption, il est vrai de 24h seulement, de la compétition le 5 juillet dernier, pour défaut de moyens financiers à cinq journées du terme.

Une injection d’adrénaline de 45 millions F par la Fédération camerounaise de football permettra le retour du spectacle dans les arènes. Des questions financières qui, en amont, ont été la source des multiples atermoiements sur le démarrage de la saison. La LFPC tarde clairement à trouver des sources de financement au-delà des subventions.

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Parmi les points positifs, la Ligue s’est illustrée par une programmation maîtrisée dans un souci d’arrimage de l’Elite one au calendrier des compétitions africaines.

Un calendrier drastique qui a vu l’adhésion des clubs et qui a été facilité par les performances désastreuses d’Eding sport de la Lékié et de New Stars de Douala, éliminés dès les préliminaires, sur la scène continentale.

Un travail de planification qui s’est globalement effectué dans un contexte marqué par les chantiers de construction et de réhabilitation des infrastructures sportives de la prochaine CAN 2019. Ce qui a eu pour conséquence l’indisponibilité de certaines aires de jeu préalablement homologuées.

Face à un tel panorama, la Ligue a dû trouver des palliatifs pour la poursuite du jeu. Avec une incidence criarde sur la billetterie et donc, les recettes des matchs.