L’Avocat de la Fecafoot n’actionne pas encore le bon bouton. La CCA lui a indiqué le chemin à suivre. Le bon chemin. Ne confond-il pas le fonctionnement du Tribunal arbitral du sport (TAS) et la Chambre de Conciliation et d’arbitrage ? Pour information, lorsque la CCA rend une sentence, la seule voie de recours est le TAS.
Toutefois, après une sentence du TAS, la partie au conflit qui s’estime abusée peut interjeter un appel auprès du même TAS à condition que ce double degré de juridiction soit prévu par les règles de la fédération.
Attention et c’est important, le délai d’appel est de 21 jours dès la réception de la décision.
Après moult réflexion, je me pose la question jusqu’où irons-nous ? La FECAFOOT déroule son calendrier et son Président additionne les bons points. Les décisions prises ces derniers temps notamment celle qui fait jaser dans les chaumières et relative à la nomination des entraîneurs nationaux nous imposent un arrêt pour une réflexion approfondie. Que peut le Président Tombi à Roko ? Ses expérience dans les commissions techniques nationale et provinciale puis au secrétariat général sont-elles suffisantes pour lui signer un chèque en blanc ?
Que compte-t-il entreprendre comme initiative de séduction dans les prochaines heures ?
Les chantiers ne manquent pas notamment la réhabilitation des Présidents de clubs suspendus dans le Littoral, l’ouverture du dialogue franc, sincère avec l’électorat du grand nord et les contestataires de son élection, les subventions aux équipes amateurs, la sensibilisation des officiels sur leur comportement dans les stades, l’annonce forte du niveau d’implication de la FECAFOOT dans les investissements attendus en perspective des CAN de 2016 et 2019, la nomination sans discrimination des encadreurs dans les différentes équipes nationales, une main tendue autour d’une table avec des personnes de bonne foi pour des suggestions pertinentes pour sortir définitivement de la crise.
Ne vaut-il pas un mauvais arrangement qu’un bon procès ?
Le mandat de M. Tombi à Roko Sidiki c’est pour 4 années. C’est rien, pense certains observateurs avertis. Sans doute qu’il en est lui même conscient et espère qu’on lui accorde sa chance. Ainsi, au pied du mur, nous apprécierons le maçon. comme un maçon.