La Chambre de Résolution des Litiges (CRL) de la FIFA a condamné le Club Sportif Sfaxien à payer un peu plus de 331 000 Euro, soit plus de 216 millions de Francs CFA au footballeur camerounais, Marius Noubissi.
Le footballeur camerounais Marius Noumbissi peut désormais se concentrer à autre chose. Le verdict de l’affaire qui l’opposait à son équipe le Club sportif Sfaxien de Tunisie a été rendu par la Chambre de Résolution des Litiges de la Fédération international de football association.
Dans ce contentieux vidé depuis le 18 mars 2016 dernier et dont la teneur vient d’être rendue public par le syndicat national des footballeurs camerounais (Synafoc), le club tunisien a été reconnu coupable par la Chambre de Résolution des Litiges de la FIFA. Il a été condamné à payer au footballeur Marius Noubissi près de 331 000 Euro, soit plus de 216 millions de Francs CFA
Dans cette décision, la CRL déclare que la demande du demandeur, Marius Noubissi a été partiellement acceptée. Condamne le Club Sportif Sfaxien à payer, dans un délai de 30 jours à compter de la date de notification, les sommes ci-après : 33 250 euro, soit plus de 21 millions de FCFA au titre d’arriérés de rémunération ; 89 850 Euro au titre de frais médicaux et 297 750 euro, soit environs 195 millions de Francs CFA à titre de compensation pour rupture de contrat. A titre de rappel, il faut dire que le footballeur camerounais avait signé en janvier 2015 un contrat de cinq ans avec le club tunisien. Un contrat qui devait s’achever en 2020.
Après trois mois sans salaire dans ce club, Marius Noumbissi l’ancien pensionnaire des Astres de Douala va en août 2015 rompre son contrat pour juste cause. Il va pareillement saisir le SYNAFOC son syndicat pour exiger réparation. Après quelques tentatives infructueuses de concilier les parties, le SYNAFOC va en septembre 2016 au nom du joueur porter l’affaire par devant la CRL de la FIFA pour le verdict sus-évoqué.
Pour les responsables du Synafoc qui accueille cette décision avec bonheur. Elle est exemplaire et vise à envoyer un message fort aux dirigeants indélicats qui s’amusent au quotidien à bafouer les droits des footballeurs. Les parties disposent de 10 jours à compter de la date de notification pour faire appel.