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La Fécacyclisme cherche despartenaires

CameroonCycling cyclisme Camerounais

Sat, 20 Jun 2015 Source: Le Jour

Les deux compétitions majeures de cette fédération ont été présentées au Groupement interpatronal du Cameroun mercredi à Douala.

La Fédération camerounaise de cyclisme (Fécacyclisme) fait la cour aux opérateurs économiques. Ses principaux dirigeants ont rencontré mercredi 17 juin 2015 à Douala les membres et responsables du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam).

Ils veulent à travers cette « offensive de charme », appeler les patrons d’entreprise à investir dans le cyclisme, notamment dans les compétitions cyclistes de souveraineté.

La Fécacyclisme a proposé à ses cibles « des espaces alléchants et de choix».

Elle aimerait les faire communiquer à travers des flyers, arcs gonflables au départ, intermédiaire et d’arrivée des courses, les espaces presse, les espaces en podium, le sponsoring et par d’autres moyens d’exposition. La Fécacyclisme a jeté son dévolu sur le Gicam pour plusieurs raisons.

La principale raison mise en avant est qu’il est « un mastodonte de l’économie camerounaise ». Elle compte sur le vivier que constituent les 350 entreprises membres de ce regroupement. Elle veut s’appuyer sur leur crédibilité et leur chiffre d’affaires supérieur à 100 millions de Francs Cfa. Séance tenante, les responsables de la Fécacyclisme ont présenté à leurs hôtes les programmes et les itinéraires du Grand Prix cycliste international Chantal Biya 2015 et du Tour cycliste international du Cameroun 2016.

Le Grand Prix Chantal Biya doit se tenir du 14 au 18 octobre 2015. Le Tour a lieu du 12 au 20 mars 2016. La première épreuve citée connaît une innovation majeure. Elle démarrera à Douala par un prologue. « Le Grand prix Chantal Biya qui se courait entre les régions du Centre et du Sud sera déporté à Douala cette fois ci. Nous aurons une étape toute plate où les coureurs qui vont arriver vont s’exprimer sans difficulté.

Tous les coureurs vont atterrir à Douala 48 heures avant le Grand Prix Chantal Biya », indique le directeur technique national de cyclisme Joseph Evouna. L’objectif est d’attirer beaucoup plus de spectateurs sur le circuit.

Au sujet du Tour, il explique qu’il « est en train de monter petit à petit vers l’Est que les gens réclament chaque fois ». Le départ sera pris à Ayos dernière localité du Centre avant la région de l’Est.

“Faire appel aux partenaires”

François Njélé, le chef de projet à la Fécacyclisme explique que le recours aux entreprises est dû à la baisse des financements octroyés par l’Etat.

Pourquoi la Fédération a-t-elle choisi de venir présenter le Tour cycliste Chantal Biya et le Tour du Cameroun au Gicam ?

Au Gicam, notre souci est de parler aux entreprises installées dans la région du Littoral. Lorsqu’on veut rechercher un partenaire, le Littoral constitue un important gisement de partenaires puisque toutes les grandes entreprises sont installées ici. C’est pour cela que l’on appelle cette région le poumon économique du pays. C’est pour cette raison que nous venons leur demander de participer, de venir vendre leur image dans le cyclisme.

Par le fait de la médiatisation excessive de cette compétition, elle peut permettre à ceux qui sont dans l’arrière pays de les voir. Le cyclisme est un sport de riches, mais pratiqué par les pauvres. Les athlètes n’ont pas les moyens d’acquérir le matériel qui est excessivement cher et qui ne peut être entretenu qu’avec des moyens importants. Il faut qu’il y ait ces partenaires.

Vous êtes aussi contraint à cette option par l’insécurité ambiante dans l’Extrême-Nord qui empêche l’Etat de vous apporter la même quantité de soutien qu’il y a quelques années...

Ecoutez, nous sommes obligés de faire appel à nos partenaires plus que par le passé.

Jusque-là, c’est l’Etat seul qui nous soutenait. En ce moment, il a beaucoup d’autres choses à faire qui sont plus utiles à la nation que le cyclisme. Donc pour permettre au cyclisme de ne pas mourir complètement, nous sommes obligés de faire appel aux partenaires.

On peut arriver à trouver en Afrique des vélos, mais les fournisseurs ne font pas ce qu’on appelle « l’effort de guerre », c’est-à-dire adapter leurs prix au contexte. C’est pour cela que nous devons nous retourner vers les partenaires pour leur demander de nous aider à entretenir ce matériel.

Source: Le Jour