La Fédération algérienne dévoile enfin le contenu de son recours adressé à la FIFA

• Le recours de l’Algérie est toujours en étude

• La FIFA prend son temps pour voir plus clair

• La Fédération algérienne explique mieux sa démarche



Algérie-Cameroun, on est encore loin d’arriver à la fin. Tout a commencé depuis le match retour des barrages de la Coupe du monde Qatar 2022, perdu par les Fennecs (1-2 après les prolongations). Le camp maghrébin, insatisfait de la prestation de l’arbitre gambien Bakary Gassama, a déposé un recours auprès de la Fédération internationale de football association (FIFA). Qu’est-ce que la Fédération algérienne de football (FAF) reproche concrètement à l’arbitre ? Un responsable a parlé.

Jusqu’ici, on sait que la Fédération algérienne a porté plainte auprès de la FIFA et que cette dernière est toujours en réflexion. Ce qu’on ignore, c’est ce que demandent les Algériens.

Le chargé de communication des Fennecs, Salah-Bey Aboud a fait une nouvelle mise au point concernant l’affaire qui fait actuellement grand bruit.

Précédemment, le journaliste algérien Hafid Derradji a évoqué une théorie du complot qui visiblement, a poussé la FAF à mieux expliquer les choses.

Dans un entretien avec le média El Watania TV, Salah-Bey Aboud a levé toute ambigüité : « C’est une question à laquelle personne n’a de réponse. On ne peut pas jouer avec des questions comme celles-ci, elles concernent la nation toute entière. La demande est auprès de la FIFA et c’est à elle de trancher. Je ne peux rien dire tant que je n’ai pas lu leur décision ».

Salah-Bey Aboud a ajouté : « Le tribunal compétent a indiqué le 21 avril qu’il ouvrait le dossier, il lui faut désormais l’étudier. Nous attendons ses conclusions. La FAF a produit un dossier, qu’elle a soumis à la FIFA. Nous, nous parlons du volet technique, nous n’allons pas pouvoir tout vous dire dans les détails, mais c’est essentiellement technique ».

Le chargé de communication a ensuite dit que pour les autres choses, « comme les pots-de-vin, nous ne nous mêlons pas de ça. Si quelqu’un veut parler de corruption et qu’il a des preuves solides, comme ce que disent certains, qu’il se présente avec à la FIFA. Chacun fait ce qu’il veut de son côté mais, en ce qui concerne le chemin officiel emprunté par la FAF, c’est le volet technique ».