Samuel Eto'o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), a confirmé sa candidature au comité exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF) lors d'une interview accordée à RFI ce jeudi. Cette candidature l'oppose directement à son compatriote Seydou Mbombo Njoya, actuel membre du comité exécutif de la CAF.
Un enjeu réglementaire se dessine autour de cette candidature. Selon Eto'o, "le membre sortant qui est au comité exécutif n'a pas le droit de se représenter sans mandat de sa fédération". Il précise que "le secrétaire général de la Fécafoot n'a pas envoyé ce document" de parrainage pour Mbombo Njoya. Cette situation est inédite dans l'histoire de la CAF, qui devra clarifier si cette obligation de parrainage s'applique également aux membres sortants.
Le contexte de cette candidature est particulier. Mbombo Njoya, ancien président de la Fecafoot et actuel membre du comité exécutif de la CAF, dispose d'une expérience établie au sein de l'instance continentale. Il est notamment reconnu pour ses liens avec l'actuel président de la CAF, Patrice Motsepe, qu'il a soutenu lors de son élection.
Cette candidature intervient alors qu'Eto'o purge actuellement une suspension de six mois du Comité de Discipline de la FIFA depuis le 30 septembre. L'ancien international camerounais affirme vouloir œuvrer pour plus de transparence et de professionnalisme au sein de l'instance continentale.
Les élections au comité exécutif de la CAF se tiendront en mars prochain, dans un contexte où l'organisation cherche à poursuivre sa modernisation sous la présidence de Patrice Motsepe.