La politique n’est pas le football - le président d’Apejes de Mfou

Peu coutumier des sorties médiatiques, le président d’Apejes de Mfou, Léon Aimé Zang, est sorti de ses habitudes pour adresser un tacle irrégulier aux dirigeants d’International sporting club qui dénoncent sans cesse dans les médias, les injustices dont ils ont été victimes lors de la demi-finale aller perdue face à Apejes (0-3).

« En ce qui concerne la sortie médiatique des dirigeants d’International, je dois dire que je suis surpris de la réaction du président d’International qui est un politicien. Il ne faudrait pas que les gens confondent la politique au football. Quelqu’un parce que en 25 ans ou en 30 ans a formé trois ou quatre joueurs va se taper le torse et dire qu’il est parmi les meilleurs formateurs du Cameroun parce qu’il a formé Djetei et deux autres enfants qui jouent avec l’équipe nationale cadette.

Je crois que c’est une aberration. La politique n’est pas le football. Le football ce n’est pas les discours, ce n’est pas les conférences de presse pour rassembler, mentir et tromper la population. On ne trompe pas la population sportive camerounaise. Ce monsieur ancien député fut-il qui raconte des bobards doit fermer sa bouche. Ltm télévision a montré le match en direct, qu’on sorte les images, on met au ralenti et on montre au public camerounais qu’on m’a frustré.

Je crois que c’est des rêveurs qui sont venus croyant que comme ils ont éliminé le Dragon qui était déstabilisé parce que à la veille de ses deux rencontres ses joueurs avaient grévé, allaient battre Apejes facilement. Ils sont mal tombés parce que Apejes c’est également des jeunes, mais, des jeunes matures. Les jeunes d’International c’est de très bons enfants pleins d’avenir mais ils ont encore une belle marge de progression ». A-t-il lâché avant de se prononcer sur la préparation de son équipe en vue du match retour.

« Depuis lundi dernier, Apejes est entré en stage pour préparer le match retour. Nous avons gagné par 3 buts à 0 au match aller mais il faut donner tout au retour pour gagner encore. Nous sommes en stage, les enfants restent concentrés. Il n’est pas question pour nous d’aller jouer en faisant comme si on a une avance quelconque. Au contraire, il faut jouer à fond, oublier le match aller. Nous irions jouer comme si on avait jamais rencontré International oubliant que nous avons un avantage de trois buts à zéro ».