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La porte de panthère est aussi ouverte à nos frères et sœurs de la diaspora - Alexandre Nzia

Alexandre NziaAlexandre_Nzia

Tue, 8 Sep 2015 Source: Alain Ndanga

Le président de l’association Club des Supporters de la Panthère du Ndé fait le tour d’horizon de la tanière de Nzuimanto.[...]Nous allons travailler maintenant pour avoir l’adhésion de toutes et de tous les Ndéens logés dans le triangle national. La porte est aussi ouverte à nos frères et sœurs de la diaspora.

Pouvez-vous nous dire pourquoi cette organisation voit le jour ?

Merci de l’opportunité que Camer.be me donne aujourd’hui de m’exprimer aux yeux du monde. Vous savez, qui dit association, dit mobilisation citoyenne. Une équipe comme le F.C Barcelone a compris que pour être forte, elle doit être supportée par des gens qui visent un intérêt commun.

C'est-à-dire le rayonnement de leur équipe. Nous avons tous vu qu’en nous appuyant sur le cas de figure qui porte des fruits du côté de l’Espagne, nous en inspirer et transposer cet état d’esprit dans la Panthère Sportive du Ndé, club mythique de tous ceux qui se réclament appartenir au Département des Nobles, des Dignes et des Elégants.

Nous avons surtout obtenu de l’autorité administrative, le récépissé de déclaration, nous donnant quitus de fonctionner dans un cadre purement légal et surtout dans le respect des lois édictées par la République du Cameroun. Dans cette logique, il nous incombait la mission de supporter notre club de manière citoyenne et responsable.

Des moments, il y a eu des errements de certaines personnes qui ne sont pas le modèle type de supporters, membres de notre association. Parfois quand la tension avait atteint son paroxysme, nous avions su calmer les esprits, notre équipe a dû échapper à moult sanctions qui pouvaient aller à la suspension du stade municipal de Bangangté.

Aujourd’hui, nous avons reçu des félicitations de ceux qui aiment Nzuimanto. Nous allons travailler maintenant pour avoir l’adhésion de toutes et de tous les Ndéens logés dans le triangle national. La porte est aussi ouverte à nos frères et sœurs de la diaspora.

Qu’est ce que vous avez fait concrètement ?

Au delà du fait que nous avons supporté notre équipe partout où elle allait, nous avons interagit dans le fonctionnement interne. Notamment en donnant au staff médical, des intrants et matériels nécessaires. Il est de même pour des petites primes que nous donnions en sourdine aux joueurs de la semaine qui se sont illustrés sur le plan de la discipline, de leur contribution dans le collectif du groupe.

C’est peut être dommage de n’avoir pas occupé une place de prestige au terme du championnat, mais ce classement nous a échappé avec des armes à la main. Nous comptons maintenant réitérer nos performances en coupe du Cameroun et devenir de fait africains la saison prochaine. Les encadreurs et les joueurs sont animés par cet esprit. Il faut davantage les pousser vers cet objectif.

Le problème cette saison n’est-il pas l’existence du bicéphalisme constaté dans la gestion administrative, c'est-à-dire, un comité provisoire de gestion et une direction générale ?

Vous savez, quand les éléphants luttent, se sont des herbes qui souffrent. Nous immiscer dans le conflit dont vous faites allusion, n’était pas pour nous, mis au gout du jour. Nous avons même entreprit des démarches pour rapprocher les dirigeants ; simplement parce que nous avons estimé que des efforts conjugués devraient hisser notre équipe au sommet. La dispersion des énergies constatée n’est qu’un dénouement malheureux.

Hier, à l’occasion de l’ultime journée, le directeur Nya Nkamenjo Norbert a été porté en triomphe par l’ensemble du public qui l’a ensuite escorté jusqu’au centre ville après le match contre Apejes de Mfou. Ce sont à mon sens, des indicateurs de popularité.

Il a (Nya Nkamenjo) demandé aux joueurs (de sources concordantes), l’état de leurs arriérés. Nous espérons que c’est pour résoudre cet épineux problème qui est l’une des principales sources de démotivation des acteurs. Nous avons pris l’ampleur mesure de ce qui s’est passé.

Mais nous continuons à déplorer que les fils et filles d’une même communauté se regardent en chien de faïence. Nous sommes persuadés que quand chacun mettra de l’eau dans son vin, tout se stabilisera pour l’intérêt du club. Pour tout dire, la réconciliation tant souhaitée reste impérieuse.

Source: Alain Ndanga