La première édition du Festi-volley se déroule à Yaoundé

Parce que les internationaux se retrouvent avec des lacunes en sélection nationale, parce que les familles n’ont pas la notion de sport-études, parce que les formateurs doivent être mieux formés, Moussa Maliki, ancien international de volley Ball messieurs, a décidé d’organiser un festival de volley Ball baptisé «Festi-volley», peut-on lire dans la rubrique ‘Sports ’du quotidien Cameroon Tribune n°10995/7194 du vendredi 18 décembre 2015. En effet, le «festi-volley», première édition, est une sorte de grande foire de la discipline destinée aux jeunes. Au cours d’une journée, on apprendra tout sur la discipline ou presque. Le but étant que chacun rentre avec un ‘petit truc’, soutient le quotidien.

Soutenu par la fondation Espoir Afrique fondée par Moussa Maliki, dans ce projet, il reçoit l’accompagnement des coéquipiers comme Nathan Wouembaina et Jean Patrice Ndaki Mbouelet. 20 équipes venant de six régions (Adamaoua, Centre, Extrême-Nord, Littoral, Nord et Sud) sont attendues au gymnase de l’Enstp. Quentin d’apprendre de leurs ainés. «Nous voulons sensibiliser les jeunes à l’école. Le but est de se servir du sport pour autre chose. Allier sport et études au regard de l’objectif de l’association qui est l’aide au développement socio-économique des zones reculées du Cameroun. Nous faisons également du soutien scolaire. Nous verrons comment former les formateurs afin que ceux qu’ils auront sous leurs ailes soient bon» explique Moussa Maliki.

Selon le quotidien, au Cameroun, les joueurs des sélections nationales ont de nombreuses lacunes techniques. Ce qui accroit la charge de travail des sélectionneurs. Pour remédier a cet état de choses, il est plus que question pour Moussa Maliki, de travailler à la base avec les jeunes. Considérée comme un test, cette édition du Festi-volley se déportera probablement dans une autre ville pour la prochaine édition. L’idée étant de rassembler les jeunes et de les sensibiliser à l’éducation via ce tournoi.