L’émission Présidence Actu diffusée sur l’antenne télé de la Cameroon radio television dans la soirée du lundi 31 juillet 2017 avait comme invité permanent Tombi à Roko Sidiki, l’homme qui en dépit de l’annulation de son élection trône à la tête de la fédération camerounaise de football.
Le dirigeant dénonce ceux-là qui perturbent son travail. Il moque gentiment Abdouraman Hamadou et Compagnie en leur suggérant de se préparer pour les prochaines élections fédérales. Voici des extraits du long entretien que Tombi à Roko Sidiki a accordé à notre confrère Yves Marc Medzo.
Rarement organisation sociale n’avait occupé de façon quasi-permanente les devants de l’actualité, déclenché autant de polémiques, suscité autant d’intérêt que la Fédération camerounaise de football. Au point où on en est à se demander, monsieur Tombi à Roko Sidiki, si vous trouvez véritablement le temps de vous occuper entre tous ce bouillonnement de la FECAFOOT.
Je dirais tout simplement que la FECAFOOT c’est une institution qui se porte très bien malgré les turbulences. C’est un peu comme un vol en direction de Paris qui traverse la Méditerranée qui subit quelques secousses mais l’équipage à bord continue à maintenir l’avion en plein vol et s’assure de la sécurité des passagers à bord. C’est un peu cela la caricature de la FECAFOOT aujourd’hui.
Comment vous les vivez, ces déchainements de passion autour de vous ?
Je les vis comme un Camerounais qui ne demande qu’à travailler et qui est perturbé par, comme je le dis souvent, certaines personnes qui ne souhaitent pas que le Cameroun avance. Mais je dis encore la volonté que nous affichons, c’est-à-dire mon comité exécutif et moi-même rien ne peut nous arrêter. Nous sommes déterminés à faire bouger les choses, à aller de l’avant pour le bien du Cameroun.
Monsieur Tombi à Roko Sidiki est-ce que la question de votre légitimité comme président de la FECAFOOT est définitivement réglée ?
Je pense qu’elle est réglée mais évidemment il y en a qui n’en démordent pas, qui continuent à écrire à gauche, à écrire à droite. C’est leur droit le plus absolu. Mais je pense que d’ici là on sera à la fin du mandat et on recommencera les élections. Ce que je leur dis tous les jours c’est de se préparer pour les nouvelles élections. Parce que les électeurs sont connus ce sont les acteurs du foot. Et que dans moins de deux ans ils peuvent se préparer pour nous affronter à la prochaine élection.
Alors s’il fallait résumer ce feuilleton FECAFOOT, cette saga en quelques mots qu’est-ce que vous diriez ?
Non je dirais tout simplement que le gouvernement de la République grâce aux très hautes directives du chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Paul Biya, a fait ce qu’il fallait à savoir faire asseoir la majorité des acteurs, trouver un consensus. Ceux-là se sont mis au travail mais un petit groupuscule estime que ce n’est pas la peine de suivre le gouvernement demande de faire. Mais nous nous disons que nous suivons ce que le gouvernement décide parce qu’on ne peut pas organiser une fédération comme la nôtre en mettant de côté le gouvernement, sans tenir compte de l’opinion du gouvernement. Parce que c’est le gouvernement qui finance les stades, la sécurité, qui finance même les équipes nationales à travers lesquelles nous nous identifions. Donc à partir de là je dis qu’aucune FECAFOOT n’existera sans le gouvernement.