Le Cameroun lutte contre le dopage

L’Organisation Camerounaise de Lutte contre le Dopage dans le Sport (OCALUDS) a bouclé le mois dernier son cycle de formation des agents disséminateurs et d’installation des comités régionaux de lutte contre le dopage.

Le quotidien Mutations du mardi 17 mai 2016 précise d’ailleurs que ces comités régionaux de lutte et agents sont accompagnés par tous les ministères du secteur éducatif. Aussi, cinq ateliers de formation ont été organisés dans les Régions du Sud-Ouest, du Nord, du Sud, de l’Ouest et du Centre.

Mais au-delà de la formation de ces agents disséminateurs, ces ateliers avaient aussi pour objectif la vulgarisation des nouvelles règles révisées de l’OCALUDS et du nouveau code mondial antidopage 2015. En effet, ce document contient la liste de tous les produits interdits de consommation par les athlètes. Ce dernier est mis à jour chaque année par l’Agence mondiale anti-dopage, nous apprend le quotidien.

Il est il important de signaler que la révision du Code en 2015 a intégré de nouvelles dispositions allant dans le sens de la protection des sportifs dits propres, c’est-à-dire ceux qui ne cherchent pas à tricher pour gagner. Ceci en mettant l’accent sur le rôle de leurs entourages dans leurs performances.

Malheureusement, au Cameroun, l’univers de la lutte antidopage fait face à de nombreuses difficultés. Dans son rapport de 2015 par exemple, l’OCALUDS faisait mention des ressources limitées.

À côté de cela, l’engagement quasi inexistant de certaines fédérations sportives nationales à la lutte contre le dopage. Toutefois, l’organisation nationale entend réaliser 10 contrôles antidopage pendant la Coupe d’Afrique des Nations de football féminin, prévue pour novembre prochain.