Initialement, tel que stipulé dans le communiqué publié par la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) sur son site Internet le 10 octobre 2015, la saison sportive 2016 était prévue pour débuter lors du premier week-end du mois de janvier.
Cependant, à la Ligue de la hiérarchie football professionnel du Cameroun (LFPC), l’on souhaite démarrer plus tôt, dès le mois de novembre prochain.
« La Ligue attend une dérogation de la présidence de la République pour lancer ses activités au mois de novembre. Celle-ci est nécessaire, les us voulant que la coupe du Cameroun se joue d'abord avant que la nouvelle saison ne s'ouvre », a déclaré Pauline Manguele, secrétaire générale de la LFPC.
Dans son argumentaire pour commencer la saison plus tôt que d’habitude, la LFPC évoque entre autres la recherche d’une meilleure compétitivité des clubs engagés en compétition africaine, un arrimage au calendrier international et une meilleure professionnalisation du championnat.
« Le démarrage tardif du championnat pénalise les équipes engagées dans les compétitions CAF débutant en février. Il est question de permettre aux joueurs d’avoir au moins dix matches dans les jambes afin de ne plus vivre la sortie prématurée des équipes comme cela a été le cas la saison dernière », confie notre source.
Et celle-ci d’ajouter que « le congé annuel d’un joueur professionnel, comme le prévoit la FIFA, est de trente-six jours maximum. Ce qui suppose que si le championnat démarre en janvier, ce congé sera égal à quatre mois, à la charge de l’équipe qui, faut-il le rappeler, ne dispose pas souvent de moyens nécessaires pour faire face à de telles charges ».
Par ailleurs pour la LFPC, étant entendu que la date de la finale de la coupe du Cameroun n’est pas souvent connue à l’avance, avec des équipes en stages bloqués induisant des coûts supplémentaires aux clubs et une déconcentration des joueurs, cette mesure permettrait d’éviter ces surcharges, car les équipes seront normalement en compétition avec les matches de Ligue 1. Cependant, tous les acteurs sont suspendus à l’octroi ou non de la dérogation spéciale.