Blaise Moussa a ordonné la poursuite du championnat expérimental « Elite one » suspendu par le président intérimaire de la ligue du Littoral et a confié la gestion à l’agent administratif. Le secrétaire général de la Fédération camerounaise de football s’est invité dans la crise qui oppose les leaders de la ligue régionale de football du Littoral depuis le 10 mars 2016. Pierre Batamack le président démissionnaire et Jacques Essombe Ndoumbé son remplaçant.
Blaise Moussa a écrit au 1er vice-président et président intérimaire Jacques Essombe Ndoumbè pour désapprouver sa décision de suspendre le championnat régional du Littoral nouvelle formule. Un championnat qui comporte désormais deux divisions qui sont l’Elite one et l’Elite two. Blaise Moussa rappelle à son destinataire que la création et l’organisation de ces compétitions ont été validées par le bureau exécutif de la Fédération.
« Je voudrais saisir l’occasion que m’offre la présente pour vous signifier ma surprise face à cet acte regrettable posé en opposition aux règles établies en occurrence l’article premier du règlement du championnat régional 2015- 2016 qui dispose en substance que la Fécafoot organise une épreuve intitulée championnat régional réservée aux clubs indiqués à l’article 3.
Il serait utile de rappeler que le comité exécutif de la Fécafoot réuni en sa session du 17 décembre 2015 avait accordé une dérogation spéciale à la ligue régionale du Littoral pour l’implémentation à titre expérimental d’un championnat régional subdivisé en elite one et elite two ».
Blaise Moussa se dit « obligé de prendre des mesures conservatoires », en attendant la nomination d’un secrétaire général de la ligue du Littoral. Il a chargé par la suite l’agent administratif Jacques Didier Kouoh d’organiser et administrer le championnat Elite one et appelle l’organisateur de la compétition dont il s’agit ici et Essombe Ndoumbè à « collaborer positivement ».
Pour sa défense, Jacques Essombe Ndoumbe répond qu’il a pris sa décision du 10 mars de manière collégiale. Elle a été motivée explique-t-il, par le désir de voir clair sur la situation des clubs engagés en championnat du Littoral. Il dit avoir constaté que la plupart d’entre eux n’étaient pas affiliés, que les trois premières journées n’étaient pas homologuées, qu’il y avait des pressions sur les arbitres. Il prévoyait de ne faire reprendre la compétition qu’après avoir éclairci ces zones d’ombre.