Joseph Antoine Bell
Après les renvois des 7 juillet 2015 et 4 août 2015, la prochaine audience est annoncée pour le 1er septembre prochain. Cette date a été choisie au terme de la très brève audience tenue mardi dernier au Tribunal de première instance de Douala-Bonanjo.
Une audience rendue brève par la demande de renvoi de l’avocat de l’accusé Samuel Nzoke, Me Albert Dime. Le conseil du compagnon de combat de Joseph Antoine Bell, candidat à l’élection à la présidence de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), a expliqué qu’il n’avait pas encore pris connaissance du dossier.
« Il se trouve que cette procédure est passée par la police judiciaire dans le cadre des enquêtes. C’est vrai que pendant que nous étions encore à ce niveau, nous avons été surpris d’apprendre qu’elle passait déjà au tribunal. Mon client a été appelé par téléphone au lieu que l’huissier vienne lui notifier directement la citation du Tribunal. Il m’a aussi contacté et comme il fallait que nous soyons au courant de la procédure, il a fallu que je me constitue au niveau du Tribunal.
Dans la pratique professionnelle et judiciaire, lorsqu’un avocat est nouvellement constitué, il doit avoir le temps de prendre connaissance du dossier qui se trouve devant le Tribunal. C’est pour cela que ce mardi matin, nous avons annoncé notre constitution au Tribunal. Nous avons demandé le report de la cause pour que nous puissions vraiment organiser notre défense et faire comparaître notre client », déclare le conseil qui représentait son client à la barre.
Samuel Nzoke est accusé de diffamation. Ce membre du camp qui soutient la candidature de Joseph Antoine Bell avait déclaré sur plusieurs médias du Cameroun que l’ancien champion d’Afrique s’était fait corrompre par le Comité de normalisation la Fédération camerounaise de football. Il expliquait que le footballeur retraité avait reçu 50 millions de Francs Cfa pour arrêter de critiquer les actuels dirigeants du football camerounais. Nzoke disait détenir des preuves de la transaction.
