Volker Finke, l’ex sélectionneur des Lions Indomptables était l’invité surprise des deux rencontres du Championnat d’Afrique des Nations de football (CHAN), jouées ce jeudi 21 janvier 2016 au Stade de Huye (RDC-Angola 4-2 et Cameroun-Ethiopie 0-0). Le technicien allemand était confortablement installé à la tribune officielle, tout juste devant la forte délégation officielle camerounaise, constituée entre autres de Tombi A Roko Sidiki, président de la Fecafoot et Albert Roger Milla, ambassadeur itinérant qui n’avait jamais entretenu de bonnes relations avec le germanique tout au long de son séjour à la tête des fauves.
Alors que des indiscrétions faisaient savoir que l’ancien patron du banc technique de l’équipe nationale du Cameroun venait superviser la formation A’ de l’Angola, où il est annoncé à la tête de la sélection sénior, le technicien n’a pas confirmé cette information. Il a dit plutôt être venu accompagner un ami, spécialiste du football africain. S’il a refusé d’accorder une interview normale à la presse camerounaise présente au stade, prétextant qu’elle «raconte trop de mensonges», l’ex patron de l’encadrement technique des Lions a au moins accepté d’aborder, son passage à la tête de l’équipe du Cameroun dans un bref échange avec les reporters.
Mais le moins que l’on puisse dire, c’est que la sélection du Cameroun ne rappelle visiblement que de très mauvais souvenirs à Finke qui estime par ailleurs que le feuilleton avec les lions est loin d’être terminé. «Avec le Cameroun, ce n’est pas encore fini. Ils ont abusivement rompu mon contrat mais je préfère qu’on fasse un arrangement à l’amiable pour éviter des procès devant la FIFA», a-t-il expliqué. Mais si rien n’est fait d’ici deux semaines, l’ancien coach des Lions menace de commettre ses avocats à la FIFA.
Commentant l’actualité du football camerounais, il ne prédit pas un très bon avenir pour la sélection fanion malgré l’arrivée d’un nouvel exécutif à la tête de la Fédération Camerounaise de Football. «Ce sont les mêmes personnes qui sont là. Après près de deux années et demies passées à la tête de cette équipe nationale, je connais à peu près les mentalités», a-t-il indiqué.
Volker Finke n’a pas aussi loupé les journalistes camerounais, qu’il accuse de «raconter trop de mensonges». Il croit même connaitre les personnes qui «tiennent» certains médias avec lesquels il n’avait jamais entretenu de bonnes relations.