Le Cameroun accueille la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football lors de la période juin-juillet 2019. A 13 mois du coup d’envoi de cette compétition majeure de la Confédération africaine de football (CAF), les Lions indomptables attendent la désignation du successeur de Hugo Broos. Or, la sélection nationale fanion a un double challenge à relever au berceau de ses ancêtres, remporter le trophée à domicile et surtout le conserver, car elle a gagné la dernière édition au Gabon en 2017. Le sablier du compte à rebours est déjà renversé.
A la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), un mois après la date limite de dépôt des dossiers relatifs à l’appel à candidature pour le recrutement d’un nouveau coach des Lions, une commission composée de cinq membres est à pied d’œuvre depuis quelques semaines. C’est elle qui pilote le processus. Pour le moment, elle continue d’examiner les 77 dossiers reçus soit par mail, ou alors déposés physiquement au siège de l’association à Yaoundé. 41 étrangers ont postulé contre 36 nationaux. C’est dire que cette fois, les Camerounais ont décidé de faire foule. Cela suffira-t-il pour multiplier les chances de « camerouniser » le banc de touche des Lions indomptables ?
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A l’issue de l’examen de tous ces dossiers de candidature, une short-list sera retenue. A la Fécafoot, on indique que la liste qui circule actuellement sur les réseaux sociaux n’est pas la bonne. Toutefois, le processus d’examen a permis de constater quelques irrégularités. Notamment en ce qui concerne les candidatures étrangères. Certains dossiers ont été envoyés à l’insu des candidats, par des personnes qui n’ont d’ailleurs jamais été mandatées à cet effet. Pire, d’autres n’hésitent pas à arnaquer certains postulants en leur promettant d’être retenus en définitive. Autant de dérives qui nuiront à l’image du pays.
Seuls les candidats retenus sur la short-list seront auditionnés. Combien seront-ils ? Cinq. Sept ? Dix ? Quinze ? Le nombre n’est pas encore déterminé. Encore moins le lieu des auditions. En attendant, la commission travaille en toute discrétion pour éviter les interférences de diverses natures. Ce n’est qu’à la fin de ce processus que les noms du quinté seront connus. De son côté, Alexandre Belinga continue à gérer les affaires courantes jusqu’à ce qu’un nouveau coach soit nommé. En rappel, au-delà d’être titulaire d’un diplôme d’entraîneur fédéral, le postulant doit être apte, bénéficier d’une bonne expérience des clubs professionnels et des sélections nationales.
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A cela, on ajoutera également le fait de disposer d’un bon palmarès (titres glanés comme joueur, coach de clubs ou de sélections nationales). Et surtout, « être disposé à résider de manière permanente au Cameroun pendant la durée du mandat ».