MMA : la stratégie de Francis Ngannou pour assurer la relève camerounaise

• Il est champion du monde

• Il fait la fierté de l’Afrique

• Il rassure en ce qui concerne la relève



Il est sans doute cet Camerounais qui fait la fierté de toute l’Afrique dans le domaine du MMA.

Il a été sacré en janvier dernier Champion du Monde et remporte la ceinture après son sacre face au Français Cyril Gane lors du championnat du monde des poids lourds de l’Ultimate Fighting Championship (UFC).

Jeune Afrique a consacré

« Les parieurs donnaient pourtant peu cher de sa peau. Ngannou a beau être surnommé ‘The Predator’, Cyril Gane était considéré comme meilleur techniquement et plus complet. Mais l’enfant de Batié, une localité de l’ouest du Cameroun, est parvenu à déjouer les pronostics, tenant la distance pendant cinq rounds et balayant, de fait, les doutes de ceux qui questionnaient son endurance », a écrit Jeune Afrique.

« Pendant les deux premiers rounds, je n’arrivais pas à trouver ma place, je ne pouvais pas bouger correctement et j’étais un peu inquiet, a-t-il expliqué lors de la conférence de presse donnée à l’issue du combat. Et puis quelque chose m’est venu à l’esprit. Je me suis souvenu de tout le soutien que j’avais reçu de mon pays et je me suis dit : je ne vais pas les laisser tomber », a confié le Campion du monde à Jeune Afrique.

La relève sera assurée, rassure le Camerounais. Il est en attendant, l’un des meilleurs ambassadeurs du MMA sur le continent. Sans compter les Nigérians déjà nommés, que les amateurs rêvent de voir s’affronter bien que leur amitié ait longtemps rendu le combat improbable.

Ngannou rassure qu’il a assez de projets pour le continent africain et surtout les jeunes camerounais.

« Quand Conor est devenu champion en Irlande, ça a explosé en Europe et maintenant, avec Usman, Adesanya et Ngannou, ça explose en Afrique, déclarait Dana White, le patron de l’UFC à BBC Sport Africa en octobre dernier. J’ai beaucoup de projets en Afrique, pas seulement pour organiser des combats, mais pour ouvrir des instituts sur le continent et commencer à “cultiver” des talents », indique-t-il.