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Maillot One All Sports : la FIFA envoie un message cinglant à Eto'o après le verdict du tribunal

Affaire de l'équipementier au Cameroun

Sat, 5 Nov 2022 Source: www.camerounweb.com

Le litige qui oppose la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et l’équipementier français Le Coq Sportif fait autant parler. Au sein de la place publique, les débats pour savoir laquelle des deux entités a raison ou tort se succèdent.

Dernièrement, le tribunal de Paris a rendu son verdict et la fédé présidée par Samuel Eto'o Fils est plutôt perdante. Mais cela ne devrait pas avoir de retombées pour sa participation à la Coupe du monde Qatar 2022.

C’est ce que le journaliste camerounais Michel Biem Tong défend sur sa page Facebook dans une publication titrée « Du droit pour les nuls : la décision du tribunal de commerce de Paris n’est pas opposable à la FIFA ».

Premièrement, précisons ceci : ce texte de la FIFA se nomme "Règlement de l'équipement", il a été approuvé en juin 2022 en remplacement du règlement sur l'équipement de 2015.

Il concerne uniquement la validation et/ou l'approbation des tenues de jeu, les autres vêtements et les équipements utilisés lors des compétitions et matchs internationaux. Ses parties 1 à 8 en passant par les annexes ne parlent que d'une seule question : les équipements.

Quelle est la différence entre les équipements et l'équipementier ? Un équipement est un ensemble renfermant les tenues de jeu et autres accessoires arborées ; un équipementier est une entreprise qui fabrique ces équipements.

La FIFA a-t-elle son mot à dire dans le choix d'un équipementier ? Non, aucune instance sportive ne valide un équipementier, il s'agit purement et simplement d'un accord entre une fédération ou une association sportive et son équipementier. Ici, le principe est celui du droit des affaires (liberté contractuelle).

Comme nous l'avons précisé, la FIFA ne valide aucun contrat entre un équipementier et une fédération, le seul souci de la FIFA est la conformité des équipements présentés par une fédération.

D'ailleurs, le seul titre de cette partie 2 dans laquelle intervient l'article 4 est très limpide sur l'incapacité de la FIFA de donner son avis sur l'équipementier : "Dispositions applicables à tous les vêtements et à l'équipement soumis au règlement de la FIFA".

Que faut-il encore ajouter quand le texte de la FIFA est lui-même autant explicite ? One All Sports au Qatar, c'est une réalité indubitable.


En effet, ce message, placé par la FIFA dans son document disponible pour toute personne qui veut le consulter, est clair. La Fecafoot et Le Coq Sportif savent ce qui leur reste à faire pour ne pas tomber dans l'irrégularité.

Pour l'instance dirigeante du football camerounais, il faut verser le montant fixé par le tribunal en guise de dédommagement vis-à-vis de l'équipementier français. Pour ce dernier, il faut accepter la réalité selon laquelle il n'est plus le premier choix de la Fecafoot. Pour les deux parties, c'est une question de bon sens.

Source: www.camerounweb.com
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