Martin Camus Mimb vomit sur le nouveau format de la Champions League

L’UEFA Champions League a maintenant un nouveau format. C’est donc plus de matches, plus d’attractivité. Tous les buts, les cartons reçus, etc. vont compter lors du décompte final. Et visiblement, les clubs l’ont intégré dans leur esprit, avec des scores fleuves qu’on commence par voir maintenant dans les matchs.

Le journaliste Martin Camus Mimb va jusqu’à dire qu’il ne reconnait plus la compétition qu’il aime tant. Dans ce texte ci-dessous, il en donne les raisons.

La nostalgie n’est pas un péché. En temps normal, quand on voit les scores de la première soirée de l’UEFA Champions League, on devrait sauter de joie face à un tel déluge de buts. Or c’est justement cela qui me pose un problème. Ce n’est plus un rendez-vous de champions. Parce qu’avec les champions, on ne triomphe pas sans gloire.

Même à l’époque, il arrivait d’avoir des matches avec beaucoup de buts. Mais c’était tellement rare que lorsque cela arrivait, c’était inédit. Mais on vit des soirées où les buts pleuvent comme aux tournois des jeunes.

Désolé, mais la nouvelle formule de cette compétition ne m’arrange pas. Elle a dévalué le prestige élitiste de cette compétition. Trop de buts et de facilité, mais surtout trop de matches en même temps et ça disperse la capacité de savourer tous les talents. Quand pour la même soirée, tu dois suivre les performances des cracks d’Arsenal, de City, du PSG, de Barcelone, d’Inter… dites ce que vous voulez, mais ça dilue l’attention.

Ajouté à la complication des droits de retransmission, on se perd dans la nouvelle formule. Un bémol cependant, ça fait l’affaire des médias qui ont plus de contenus, de l’UEFA qui accroît ses recettes, mais ça n’aiguise plus l’appétit des supporters qui vivaient intensément leur mardi et mercredi et piaffaient d’impatience de se retrouver dans deux semaines.



Trop de champions bizarres s’invitent à ce rendez-vous des étoiles et n’éclairent pas suffisamment. On a même l’impression que ce sont des lucioles qu’on veut nous imposer comme des étoiles.

Ma Champions League me manque, celle qui te donnait les frissons lorsque son hymne retentissait et les visages des guerriers dans les couloirs étaient aggravés par les cliquetis des crampons sur le sol. Ah ! La belle époque.