Issa Hayatou s'est défendu, pour la première fois , réfutant catégoriquement toute implication dans les récentes affaires de corruption qui secouent la Fédération Internationale de football (Fifa).
«Je n'ai peur de rien, car je n'ai rien fait. Ma conscience est tranquille», a confié le président de la Confédération africaine de fooutball(CAF) et vice-président de la Fifa à l'hebdomadaire Jeune Afrique.
Le président de la Confédération africaine de football (CAF) affirme qu'il n'a jamais touché de pot-de-vin dans l'attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar.
Réagissant aux accusations de Phaedra Almajid, ancienne employée de l'instance qui l'a nommément cité, Hayatou indique ne l'avoir jamais rencontré.
«Je n'ai jamais vu cette femme de ma vie. Elle prétend que nous avons rencontré les gens du Qatar dans un hôtel en Angola. Où ? Quand ? Elle l'a dit une première fois, puis elle a admis qu'elle avait menti. Un an plus tard, elle renouvelle ses accusations. Elle raconte n'importe quoi ! On lui demande de fournir des preuves. Elle n'en a pas apporté», s'est-il défendu.
Le camerounais a également nié que le vote qui a permis à l'Afrique du Sud d'organiser la coupe du monde en 2010 ait été truqué.
L'Afrique du Sud est accusé d'avoir versé 10 millions de dollars de pots-de-vin pour s'assurer le privilège d'organiser la Coupe du Monde 2010.
Le gouvernement sud-africain s'est défendu en indiquant qu'il s'agit d'un soutien au football caribéen.
Les autorités suisses et américaines sont en train d'enquêter sur des soupçons de corruption concernant le processus de désignation du Qatar et de la Russie pour les éditions 2018 et 2022.
La justice américaine a inculpé 14 personnes la semaine dernière pour corruption, racket et blanchiment d'argent.
Les pots de vin et les commissions sont estimées à plus de 150 millions de dollars sur une période de 24 ans.