Nous avons beaucoup de volonté mais il y’a des obstacles - Éliane Nana

A quelques jours de la coupe du Cameroun de tennis prévue du 8 au 13 août à Yaoundé, la température monte de minute en minute et d’heure en heure. Lundi prochain, la fièvre de l’événement aura gagné les courts de la garde présidentielle de Yaoundé.

L’organisation de ce grand rendez-vous national exige de la part des organisateurs une tâche à la fois herculéenne et impressionnante et Tara sport qui organisera l’événement cette année en partenariat avec la fédération met les bouchées doubles afin que tout se déroule harmonieusement.

« Il y a eu plusieurs séances de travail avec la fédération pour essayer d’en faire un succès. Il y a une nouvelle formule qui peut être mieux expliquée par le directeur sportif. En effet, la coupe est ouverte à tous les camerounais qui veulent y être.

Nous espérons qu’il y aura beaucoup d’inscrits afin que la fête soit belle. Donc nous essayons de bien préparer ça avec la fédération pour que le maximum soit fait sur le plan technique et que tout soit disponible pour que les choses se passent bien. J’espère que ce sera bien le cas compte tenu du travail et du temps que nous avons accomplis ». Confie Éliane Nana, l’administratrice de Tara sport.

« En terme d’innovations, je pense que la fédération a toujours eu à cœur d’innover chaque fois. Pour cette édition, la première innovation c’est l’ouverture à tous les participants, la deuxième c’est que nous faisons un stage de recyclage des arbitres et ramasseurs de balles un jour avant.

On l’avait déjà fait à l’occasion du tournoi MIMA, on continue la mission de formation avec tous les instances engagées dans le développement du tennis. A-t-elle poursuivie.

Faut-il rappeler que Tara sport qui accompagnera la fédération camerounaise de tennis cette année dans l’organisation de la coupe nationale n’est pas à son premier événement d’envergure. On a encore en mémoire les précédentes éditions du challenge MIMA qui avaient connu un grand succès au tennis club de Douala et à l’issue desquelles, les meilleurs cadets devraient en principe bénéficier d’un stage en France.

« J’en profite pour ouvrir une petite parenthèse sur la « MIMA Youth Open » avec notamment les prix que nous avions annoncés pour les meilleurs cadets. Nous avons beaucoup de volonté mais il y a également des obstacles.

Nous avons pris toutes les dispositions pour que les enfants puissent partir en France comme il avait été convenu mais malheureusement, avec la situation sécuritaire qu’il y a en France en ce moment, les délais de traitement de visas se sont beaucoup allongés et les engagements que nous avions pris auprès du club qui devrait accueillir les enfants en France ne peuvent plus être respectés bien que nous ayons eu des appuis que ce soit de la part de Yannick ou de la part du ministère des affaires étrangères en France. Mais ce n’est que partie remise.

Yannick qui est actuellement en vacances est déçu ainsi que nous. Mais comme je vous le dis ce n’est que partie remise. L’année prochaine, on s’y prendra un peu plus. Nous travaillons déjà sur une solution que ce soit en France ou ailleurs. Mais la promesse sera tenue ». A ajouté Eliane Nana.