Nous ferons un bon match ce soir - Georges Mandjeck

Il sait que les Tunisiens feront tout pour renverser la Cameroun ce soir à Monastir, lors de ce match amical qui va les opposer. Mais la tâche ne sera pas facile pour les locaux, dit-il. Non seulement parce que sa bande et lui comptent bien confirmer leur statut de champions d’Afrique, mais parce que l’état d’esprit au sein du groupe est également resté le même que pendant la CAN au Gabon.

« On est tous contents de se retrouver en sélection. Ça ne fait pas longtemps qu’on s’est quitté, depuis la finale de la Coupe d’Afrique au Gabon. On a même l’impression que nous en stage pour rejouer la même compétition. L’ambiance est pratiquement la même, à part le fait que nous avons accueilli quelques nouveaux. Avec les autres, mon rôle a consisté à faciliter leur intégration dans le groupe. Comme moi à une époque lointaine, ils ont l’occasion de réaliser leurs rêves, et il est bon que chacun d’entre eux puisse saisir sa chance. Il faut qu’ils se sentent à l’aise et qu’ils puissent montrer sur le terrain qu’ils méritent leurs places au sein de l’équipe.

On a une ligne de conduite à suivre ; il y a des bases qui ont été fixées pendant la CAN, et c’est à nous de leur inculquer cela. Je suis convaincu qu’avec l’état d’esprit qui a été affiché pendant la CAN, nous ferons un bon match ce soir. C’est un match important pour nous ; c’est le premier après la CAN. On a envie de bien le négocier, de bien l’aborder, de garder notre statut de champions d’Afrique. Et c’est en cela que nous devons tout faire pour gagner ; parce que nos adversaires ne le prendront pas comme un match amical, ils s’estimeront redoutables aux yeux des autres nations si jamais ils battaient les champions.

Maintenant, c’est à nous d’être à la hauteur, d’être dignes et performants. Quand on est Lion Indomptable, il n’y a pas de match amical, mais des matchs aussi importants les uns que les autres. Il va falloir démontrer qu’on est champions d’Afrique et qu’on compte bien le rester au moins pendant deux ans encore ».