La rédaction de Camerounweb vous l'annonçait. Contre toute attente, la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a communiqué ce vendredi avoir finalement retenu un équipementier qui n’est autre que One All Sports. La société américaine peut se vanter d’avoir vingt (20) ans d'expérience dans l'industrie des vêtements et accessoires de sport.
Seulement, beaucoup de critiques voient en cette opération de nombreuses irrégularités. C’est le cas par exemple du journaliste camerounais Boris Bertolt qui regrette les vices de procédure qu’il y a eu dans toute la démarche administrative qui a abouti au choix de la société One All Sports parmi tant d’autres.
Ce dernier après les critiques a envoyé une pique au Président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto'o comme vous pouvez le remarquer sur la photo d'illustration.
Les informations de sources sûres parvenues à la rédaction de CamerounWeb disaient que les grosses marques Puma et Adidas étaient présélectionnées. Mais il faut croire que Samuel Eto'o Fils et son Comité exécutif ont eu des raisons de ne pas les choisir.
La chaîne sportive qatarie Being Sports, comme tous les médias du monde entier, ont été étonnés par ce choix effectué par la Fecafoot. Même les Camerounais sont surpris. Ils s’attendaient à voir du changement mais pas un qui soit renversant à ce point. « Un contrepied parfait », c’est comme cela qu’un journaliste local a qualifié la nouvelle.
Ces dernières semaines, c’est le nom de la marque allemande Puma qui revenait sans cesse sur la place publique. Le média panafricain Jeune Afrique a même renseigné que Puma était le favori pour succéder à l’équipementier français Le Coq Sportif.
Un article mis en ligne par Being Sports prouve bien que les Qataris ne s’y attendaient pas non plus : « Un nouvel équipementier inconnu, un contrat XXL, Eto'o surprend le Cameroun ! », a titré le média. C’est dire que la marque est inconnue dans le pays.
« Même les Qataris de Being Sports ne comprennent pas le choix du nouvel équipementier du Cameroun », a repris le journaliste Boris Bertolt.
Pour lui, « après la rupture fracassante de son contrat avec Le Coq Sportif, et avant ses suites devant la justice, le choix de l'instance présidée par Samuel Eto'o Fils a de quoi déconcerter. Ceux qui, nombreux, espéraient voir une marque prestigieuse associer son image aux coéquipiers de Vincent Aboubakar en seront pour leurs frais ».