Il y a quelques jours, la rédaction de Camerounweb vous révélait les dessous du divorce entre l'ex international camerounais et Seidou Njoya. La relation entre les deux hommes autrefois très proches, s'est détériorée.
Si Samuel Eto'o était en bons termes avec le roi Bamoun, il l'est moins avec son fils Seidou Mbombo Njoya avec qui il a eu des différends dans le cadre footballistique surtout dans le processus électoral qui se déroule actuellement à la FECAFOOT.
Mais cela n'a pas empêché le pichichi camerounais a adressé ses condoléances à Seidou Njoya. Il a enrégistré une vidéo dans laquelle il s'adresse à son ex partenaire. Il renouvelle ses profonds regrets au président par intérim de la Fédération de football et au peuple Bamoun pour la perte du roi.
Au lendemain de l'annonce du décès du Sultan Ibrahim Mbombo Njoya, Samuel Eto'o a rendu un hommage mérité au roi avec qui il a eu une relation particulière. Il garde de meilleurs souvenirs du roi Bamoun qui a joué un rôle de père dans sa vie. "Mon affliction est aussi personnelle. J' ai eu le privilège de boire à la source de l'immense sagesse de cet homme de paix. Dans ma mémoire, il restera un père aimant et sage, un grand connaisseur de tout l'écosystème sportif africain en général et du Cameroun en particulier", a-t-il partagé.
Avec la mort du monarque bamoun, notre pays a perdu un roi visionnaire qui était proche de son peuple, une bibliothèque et un tampon pour notre vie commune.
Mon affliction est aussi personnelle. J' ai eu le privilège de boire à la source de l'immense sagesse de cet homme de paix.
Dans ma mémoire, il restera un père aimant et sage, un grand connaisseur de tout l'écosystème sportif africain en général et du Cameroun en particulier.
La mort du Patriarche lbrahim Mbombo Njoya est une énorme perte pour notre mouvement sportif, mais aussi pour le Cameroun dans sa diversité.
Je joins ma voix à celle du peuple camerounais qui pleure l'une de ses personnalités leader. Et je prie le Seigneur, notre Dieu, dans sa grande magnanimité, d'accueillir notre père, Sa Majesté Sultan Ibrahim Mbombo Njoya.
Confidentiel : la cause du divorce entre Njoya et Eto’o révélée
Il y a deux ans, Mbombo Njoya et Samuel Eto’o avait formé un duo infernal pour prendre les commandes de Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Mais, l’idylle entre les deux acteurs du football camerounais n’aura pas prospéré longtemps. Des dissensions sont très vite apparues entre les deux principales figures du football camerounais. Si Samuel Eto’o a aidé à financer, puis a soutenu son partenaire, il préfère désormais être le roi que faiseur de roi. L’annonce de la candidature de l’ex-internationale qui veut rivaliser contre son ancien « élément » a fait couler beaucoup d’encres. Mais au fil des jours, les langues commencent à se délier et l’on comprend mieux ce qui a pu amener à ce divorce prématuré entre les deux aventuriers.
En effet, nos sources nous renseignent que la cause de la division entre Eto'o et Njoya n’est autre qu’une histoire d'argent. Elles précisent, qu’Eto'o avait négocié un contrat avec Nike pour l'équipementier des Lions. Mais contre toute attente, Njoya est allé « dealer » avec Le coq sportif. « Voilà le nœud du problème. Eto'o avait même déjà pris l'avance », soutien notre informateur. Ce n’est d’ailleurs pas tout. Il nous revient que l’équipementier Nike avait fait des propositions au rabais et le Cameroun à travers le ministre des Sports l’aurait refusé. « Noah amène Coq Sportif parce qu'on avait pas de maillot pour la Can », précise-t-on.
Ce n’est d’ailleurs pas tout. D’autres révélations croustillantes vont probablement encore sortir pour éclairer la lanterne des Camerounais sur ce qui se joue réellement dans cette histoire d’élection à la Fédération camerounaise de football.
Rappelons que Samuel Eto’o s’est lancé dans la bataille alors que la Fecafoot est en crise depuis plusieurs mois. L’actuel président, Seidou Mbombo Njoya, avait été élu en 2018, mais son élection, contestée par plusieurs acteurs du football camerounais, avait été annulée mi-janvier par le Tribunal arbitral du sport (TAS). Malgré tout, il est resté en poste, avec pour mission de travailler à l’organisation de nouvelles élections. Ce maintien en poste a été mal accueilli par une frange d’acteurs sportifs qui avaient alors décidé de nommer un autre président à la tête de la Fecafoot.