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One All Sports : un design de Coupe du monde surgit

Les équipementiers Mitre et One All Sports

Tue, 20 Sep 2022 Source: www.camerounweb.com

• La Fecafoot fait maintenant affaire avec One All Sports

• Le Coq Sportif se sent lésé dans ses droits

• Samuel Eto'o Fils et le comité exécutif sont décriés



La Fédération camerounaise de football (Fecafoot) n’a jamais autant fait l’objet de discussions. Depuis l’arrivée de l’ancien footballeur Samuel Eto'o Fils à la tête de l’instance dirigeante, les projecteurs sont davantage braqués sur lui. L’une des décisions fortes prises par Eto'o est le choix d’un nouvel équipementier, au détriment de l’ancien collaborateur qui est Le Coq Sportif.

Le journaliste camerounais Boris Bertolt ne s’est jamais éloigné de l’affaire. Sa position est claire. L’entreprise One All Sports dont l'officialisation du design est très attendue, n’aurait pas la légitimité nécessaire pour déloger Le Coq Sportif. Elle ne serait d’après lui, qu’une société fantôme.

Mardi le 20 septembre 2022, l’homme de média a encore publié un texte qui parle de l’affaire sur les réseaux sociaux et dont voici le contenu.

Avec One All Sports, la Fecafoot reproduit l’arnaque de 1994 avec Mitre

L’histoire se répète. Et ce n’est pas la première fois que des responsables à la Fecafoot organisent une mafia autour d’un "équipementier".

A l’occasion de la Coupe du monde 1994, ce fut le cas. A la seule différence qu’il ne s’agissait pas d’une société offshore comme One All Sports. Mais plutôt une société de fabrication des ballons basée en Angleterre appelée Mitre.

En effet, en 1994, après plusieurs années avec Adidas (1988-1992), la Fecafoot signe un nouveau partenariat avec un « équipementier » jusque-là inconnu dans le monde du football, Mitre. Un peu comme One All Sports.

Mais à la différence de One All Sports, Mitre fabrique depuis 1949 des ballons pour tous les clubs anglais et devient même en 1966 le fournisseur officiel de l'équipe nationale. Ce sont donc ces fabricants de ballons.

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Les responsables de la Fecafoot présentent aux camerounais un certain Berko, un peu comme David Mendelsohn.

A la Coupe du monde 1994 aux Etats-Unis, des numéros de dossards des Lions indomptables seront écrits au scotch. Celui de Roger Milla, ce qui fut finalement fait à la main avec du feutre.

Résultat des courses : le Cameroun fait une piètre prestation, se fait laminer par la Russie de Salenko 6 buts à 1 et sort au premier tour par la petite porte. Les joueurs n’avaient pas été payés.

Après cette Coupe du monde, MIitre et Berko vont disparaître. On entendra plus parler d’eux. L’argent avait déjà été empoché. C’est aussi l’année où l’argent du coup de cœur est resté dans l’avion entre Yaoundé et les Etats-Unis.

Source: www.camerounweb.com