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Organisation de la CAN 2021 : dans les secrets de l’accord-cadre

Seidou Njoya, candidat à la présidence de la FECAFOOT

Fri, 19 Nov 2021 Source: Cameroon Tribune

18 novembre, devant la Commission des lois constitutionnelles de l’Assemblée nationale, le ministre des Sports et de l’Éducation physique, Narcisse Mouelle Kombi, a donné des détails sur ce contrat qui lie le Cameroun et la CAF.

L/Assemblée nationale souhaite que la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football TotalEnergies 2021 connaisse un succès éclatant. Pour s’assurer que tout est fait dans ce sens, la Commission des lois constitutionnelles a reçu, hier, 18 novembre, le ministre des Sports et de l’Éducation physique (Minsep), Narcisse Mouelle Kombi. Ceci, dans le cadre d’une séance d’information et d’échange sur l’accord-cadre signé le 22 octobre dernier avec la Confédération africaine de football (CAF

Lors de ces travaux présidés par l’honorable Zondol Herssesse, le ministre a d’abord précisé que cet accord-cadre n’est pas un traité international devant être soumis à la validation du Parlement pour ratification. Celui-ci met plutôt en scène des acteurs qui ne sont pas des sujets de droit international. D’ailleurs, pour évoquer le Cameroun, le terme « État » n’apparaît pas. On parle plutôt d’association organisatrice ou d’association d’accueil.

Narcisse Mouelle Kombi a révélé que pendant les négociations, la partie camerounaise a insisté pour que ce contrat s’adapte aux réalités camerounaises, notamment en ce qui concerne le choix des sites de compétition. Lesquels doivent tenir compte des équilibres entre les quatre grandes aires culturelles du Cameroun. Ce document inclut aussi les différents cahiers de charge, les règlements de la CAF, la pandémie du Covid-19 et le protocole y afférent. Il comporte également des directives concernant la gestion des médias et le marketing, ainsi que les exigences pour les stades et les terrains d’entrainement.

L’accord inclut un code disciplinaire et ne dure que le temps de la compétition. Il intègre des points tels que la question des indemnisations, subventions et remboursements, l’exigence des rapports et compte-rendu fréquents à soumettre à la CAF selon une périodicité définie, l’exigence pour la partie camerounaise de souscrire à des contrats d’assurance pour tous les matchs, la gestion des cas de force majeure, etc.

Source: Cameroon Tribune