Le bras de fer entre le Ministère des Sports et de l'Éducation Physique (Minsep) et la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) a révélé plusieurs conclusions importantes. La position du Minsep n'était pas celle de l'État, contrairement à ce que certains ont voulu faire croire. De plus, l'Office National de l'Ingénierie et des Études Sécuritaires (ONIES) a menti sur le stade de Garoua, fournissant des informations erronées pour jouer le jeu du Minsep. La Cameroon Radio Television (CRTV) a également menti, prouvant que ses journalistes étaient à la solde du Minsep.
Les conclusions montrent que Douala n'avait aucun problème pour accueillir le match. Le Chef de l'État a effectivement donné des instructions fermes pour que le match se joue à Garoua. Le gouvernement réaffirme tout son soutien à la FECAFOOT, et le staff de la FECAFOOT est effectivement celui reconnu par l'État. La liste du staff publiée par Cameroon Tribune était effectivement celle des instructions du Chef de l'État.
Il est clair que la volonté d'un ministre ne reflète pas toujours la position de l'État. Le Chef de l'État reste attaché au respect des lois et des procédures légales. Ces conclusions soulèvent plusieurs questions : Où le Minsep prenait-il ses ordres ? Pourquoi avoir laissé l'affaire arriver à ce niveau alors qu'il avait été informé de la position du Chef de l'État ? Qu'est-ce qui justifie son comportement ?