« Dynamisme » : Marlène Emvoutou, ancienne candidate
En tant que présidente de l’association des supporters, je ne suis pas dans le football pour faire carrière, mais, pour faire avancer les choses comme je peux. Et, avec l’élection de Tombi A Roko au poste de président de la Fécafoot, j’ai comme l’impression que beaucoup de choses vont bien se passer, parce que c’est un monsieur qui veut faire avancer les choses.
Une chose est sûre, si on me sollicite, je vais apporter du mien, mais, vraiment de manière désintéressée. Je fais confiance à monsieur Tombi A Roko parce que je suis convaincue de sa probité morale, de son dynamisme, du caractère de l’homme. Il est apaisé, respectueux et humble.
« L’intérêt du football » : Etienne Claude Tamo
Je suis un homme satisfait, parce que je sais que c’est la famille du football qui va profiter de cette élection. Maintenant, il ne suffit pas de crier victoire, parce qu’il faut tous regarder l’intérêt du football camerounais, parce que c’est le seul vainqueur de cette affaire.
Pour ce faire, je crois qu’il faudra aller vers Bell, Madame Mebande, Jules Nyongha ; parce que ce sont des gens qui aiment le football camerounais. S’ils ont voulu diriger, c’est parce qu’ils avaient quelque chose à apporter. Il faudra donc les ramener.
« Rien n’a changé » : Nkou Mvondo, président de Ngaoundéré Fc
Cette élection constitue un moment important dans cette crise que traverse la Fécafoot et le football camerounais. Elle va mettre fin au mandat mal exécuté du Comité dit de « normalisation », avec à sa tête un professeur qui, durant son séjour à la Fécafoot, a fait beaucoup de mal au football camerounais et à la nation camerounaise.
Pendant plus de deux ans, il a été enseigné aux Camerounais qu’on n’est pas obligé de respecter les lois de la République, que l’on peut se rebeller contre des décisions de justice.
L’élection du 28 septembre 2015 n’est en rien différente de celle qui s’est tenue le 19 juin 2013, ou encore de celle qui s’est tenue le 24 mai 2009. Pour tout dire, rien n’a changé à la Fécafoot : élections sur la base des textes scélérats et incongrus, que les organisateurs n’appliquent que dans un sens favorable aux candidats fabriqués par ce système composé de colons qui parasitent le football camerounais depuis des décennies ».
« Plus d’infrastructures » : Léopold Mbida, président de Foudre d’Akonolinga
Au vu des programmes des uns et des autres, je pense que celui de monsieur Tombi A Roko était le mieux étoffé, donc, logiquement, je ne peux que faire confiance à ce monsieur. Son élection est une très bonne chose pour le football camerounais.
En tant que président de club, je suis heureux de savoir que ce monsieur va nous permettre d’avoir plus de stades et plus d’infrastructures sportives au Cameroun. Personnellement, je vais continuer à bien travailler pour l’aider dans toutes ses missions.