Lors de son passage ce dimanche dans l’émission "7 Hebdo" sur STV, Sam Sévérin Ango n'a pas mâché ses mots à propos de la situation actuelle de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Selon lui, malgré le récent communiqué conjoint entre le Ministère des Sports et de l’Éducation Physique (Minsep) et la Fécafoot, une « solution cosmétique » n'est pas suffisante pour répondre aux véritables défis auxquels l’instance dirigeante du football camerounais fait face.
Sam Sévérin Ango a ainsi affirmé que la Fecafoot est attendue sur des terrains plus importants, notamment l’organisation du football amateur, plutôt que sur la gestion des sélections nationales, qui ne devrait pas être son principal focus. « On attend la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) sur le terrain de l’organisation du football amateur. On attend que la Fédération délègue à la Ligue l’organisation des championnats. On n’attend pas la Fédération de façon prégnante autour des sélections nationales », a-t-il souligné.
Le journaliste a également pointé du doigt une gestion financière problématique, marquée par des contrats coûteux et des litiges commerciaux qui ont lourdement impacté les finances de la Fecafoot. « Aujourd’hui, on a droit à quoi ? Un déficit criard en termes de milliards. Le contrat suspendu d’Antonio Conceicao en termes de milliards. Le Coq Sportif également va engloutir beaucoup de milliards. One All Sport, l’équipementier, le plus grand contrat qu’on nous a annoncé, aujourd’hui, c’est un conflit », a-t-il rappelé.
Selon lui, le partenariat avec One All Sport, qui avait été présenté comme un contrat majeur pour la Fecafoot, est désormais source de discorde, à l'instar du contrat suspendu de l'ancien sélectionneur Antonio Conceicao, qui continue de peser financièrement sur la Fédération. À titre de comparaison, Sam Sévérin Ango a évoqué la période de partenariat avec Puma, sous la présidence de Iya Mohamed, qu’il considère comme l’un des meilleurs que la Fédération ait connus.
Sam Sévérin Ango n'a pas caché son scepticisme face à la gestion actuelle de l'instance dirigeante du football au Cameroun, affirmant que « la Fédération camerounaise de football n’est pas aujourd’hui sur les bons rails ».