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Rio 2016: les primes ont été payées selon David Odjong

David Odjong, Wilfried Seyi Team Cameroon aux Jeux Olympiques

Thu, 1 Sep 2016 Source: 237online.com

David Odjong, le chef de mission de la Cameroon olympic team, s’est dit surpris d’entendre parler d’un problème de primes au sein de la délégation &²

Hier à Yaoundé, le secrétaire général du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc), est revenu sur la participation du Cameroun aux J.O. Du 5 au 21 août dernier, 24 athlètes répartis dans six disciplines sont rentrés bredouilles de Rio.

Depuis le village des Jeux, le boxeur Hassan Ndam Njikam avait déjà trouvé un responsable à leur campagne foireuse. « C’est désastreux ce qu'ils nous ont fait au Brésil. J’ai été taxé de rebelle pour avoir revendiqué. Nous sommes partis de Rio sans nos primes », dénonçait le pugiliste.

Une assertion bottée en touche par le chef de mission de la Cameroon Olympic team. Avec les documents à l'appui, il a montré que toutes les primes ont été payées avant le départ de Rio. Les athlètes ont perçu la prime 4 098 450 FCfa déjà déduit des 11% d’impôts et repartis en trois catégories. 105 000 FCfa de prime olympique, 500 000 FCfa pour le dernier stage et 4 000 000 FCfa de prime de participation.

Wilfried Seyi, le boxeur et Ali Annabelle Laure, la lutteuse ont reçu une prime de performance d’un million FCfa pour avoir franchi le premier tour de la compétition. Joint hier au téléphone, Petit David Minkoumba, l’haltérophile présent à Rio, a confirmé les propos de David Odjong. L'haltérophile confie avoir perçu toutes ses primes et dit ne pas comprendre ses camarades qui réclament encore de l’argent. A ce jour, seul deux volleyeuses parmi les 12 attendent le retour du percepteur, encore au Brésil pour entrer en possession de leurs primes de stage.

Sur la préparation, les athlètes qualifiés pour les J.O ont bénéficié du programme « bientôt Rio ». Sous la coordination du Ministère des Sports et du Cnosc, la plus part des athlètes de la Cameroon team ont été mis en stage. C’est le cas de l’équipe nationale de volleyball en stage à Sao Paulo au Brésil puis en Espagne et des quatre boxeurs qui se sont rodés en Ukraine.

Toujours selon le chef de mission, seuls les deux haltérophiles n’ont pas eu droit à un stage à l’étranger. La Fédération camerounaise d’haltérophilie ayant tardé à proposer un projet pour la préparation de Petit David Minkoumba et Arcangéline Fouodji. Une préparation insuffisante pour une telle compétition comme le reconnait David Odjong. « C’est vrai qu’on ne prépare pas un athlète pour les J.O en six mois. Les autres pays le font en 4 voire 12 ans. Il ne faut pas aussi seulement jeter l'opprobre sur le Comité et le Minsep. Les fédérations ont aussi leur part de responsabilité. Nous allons rectifier le tir pour les prochaines échéances, en nous appuyant sur des satisfactions comme Wilfried Seyi et Sandrine Mbumi », a promis le chef de mission.

Quant à l’entraîneur d’Hassan Ndam Njikam, le Sg du Cnosc, avoue avoir œuvré pour son intégration au sein de la Camerooon Olympic team. Seulement, ce dernier n’a pas pu être accrédité pour la compétition, car n’étant pas reconnu par l'Aiba (Association internationale de boxe amateur), raison pour laquelle il n’était pas présent au bord du ring lors des combats.

Source: 237online.com