Dans un contexte de controverses persistantes autour de Samuel Eto'o, président de la FECAFOOT, un internaute propose une analyse nuancée des différents courants d'opinion qui entourent l'ancienne star du football camerounais. Ce message, qui circule sur les réseaux sociaux, offre un éclairage intéressant sur la complexité des perceptions et des enjeux liés à la figure d'Eto'o. L'auteur, se présentant sous le pseudonyme "Benji", dresse un panorama détaillé des supporters et des détracteurs de l'ex-footballeur, révélant ainsi les multiples facettes du débat qui anime la société camerounaise. Voici le contenu intégral de ce message qui suscite de nombreuses réactions
Le MESSAGE D'UN INTERNAUTE : JE CROIS QU'IL A RAISON
Lisons
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Benji Parmi les pourfendeurs,les critiques et les éthophobes, il y a un courant politique( ceux qui redoutent son aura,son entrée en politique et qui n'aiment pas son engagement auprès du régime).
Il y a un courant contre son management et son leadership. (Ceux et celles qui sont opposés à sa façon de gérer le football et certains de ses anciens coéquipiers et collègues).
Il y a une tranche qui n'a jamais aimé son style de jeu et qui préférait souvent lui opposer les prestations de Diouf,Okocha et surtout Didier Drogba.
Il y a une bande de déçus. ( Ceux et celles qui avaient fondé beaucoup d'espoirs sur son mandat et qui pensent naïvement que Samuel devrait tout faire à leur place,ou pourrait tout faire ou à la place du gouvernement).
Il y a un courant tribal (ceux et celles qui critiquent seulement les mauvaises prestations des stars et des élites sportives, administratives et politiques des autres ethnies. Mais ce courant n'est pas forcément majoritaire parce que ses supporters se trouvent dans toutes les ethnies. Et parce que dans sa tribu et les groupes apparentés il est aussi critiqué selon le Saint livre,le prophète n'est pas roi chez lui.
Il y a un courant éthique ( ceux qui le trouvent orgueilleux et imbu de lui et qui croient qu'il veut prendre toute la lumière à lui seul y compris celle des nouvelles générations).
Il y a un courant de jaloux et d'incapables. Ceux et celles qui ont la critique facile. Qui n'ont jamais rien fait de leur propre vie. Qui sont incapables de faire même du bien dans leur propre famille et qui ne mesurent pas les efforts consentis par un africain pour atteindre le niveau de compétitivité et de rayonnement international d'Éto'o.
Maintenant dans le camp des Éto'ophiles et de ses soutiens invétérés.
Il y a un grand courant de fanatiques irréductibles au Cameroun et ailleurs. Cette tranche qui ne fait pas la part des choses ou la différence dans leur esprit entre le joueur et le manager fédéral du football. Les frasques réelles ou les calomnies sur le 9 ne les affectent presque pas.
Il y a un courant politique. Ceux et celles qui souhaitent qu'il se présente aux élections au Cameroun et qu'il fasse bouger avec son énergie et sa mobilité,les autres disciplines et secteurs d'activités oubliés. Il y a aussi ceux et celles qui le défendent en espérant qu'il sera un bon candidat après paul Biya et qu'il pourra penser à eux.
Il y a un réseau panafricaniste et ultranationaliste qui se recrute dans tout le continent. Il voit en SEF, un révolutionnaire africain très courageux. Un leader charismatique qui est capable de dire non aux blancs comme Pep Guardiola, Marc Brys, Gianni infantino. Ce courant est souvent reconnaissant de l'engagement d'Éto'o contre le racisme dans le milieu sportif mais aussi du soutien indéfectible qu'il apporte souvent aux joueurs du continent comme sadio mané durant la course au ballon d'or.
Il y a un courant tribal qui le défend sans réserve, parce qu'il pense à tort ou à raison qu'il existe un complot ethnique contre lui et que les stars des autres aires culturelles ne sont pas autant interpellées; y compris quand elles se rendent coupables de certaines fautes toutes aussi blâmables.
Il y a un courant paternaliste, amicaliste et fraternaliste. Ceux et celles qui l'aiment sans calcul; simplement parce que c'est un digne fils du triangle national.une icône d'Afrique. L'un des premiers noirs à être pichichi en Europe et à gagner beaucoup de titres.
Il y a un courant managérial. Ceux et celles qui pensent qu'Eto'o travaille bien. Qu'il est venu fermer les poches de corruption à la Fecafoot et que tous les jeunes devraient avoir sa poigne dans les rapports avec les ministres autoritaires du régime.
Il y a un réseau d'allégeance économique et affectif. Ceux et celles qui ont souvent reçu ses bourses d'études,son argent,qui ont travaillé dans ses entreprises,qu'il a eu à tenir à la main en sélection, quand ils ou elles avaient des difficultés en Europe. Des personnes anonymes et anciens joueurs ou des camerounais de la diaspora. Des fans à avec lesquels il a pris une photo, signé des autographes,accordé une interview,une causerie...
Il y a aussi un courant de jolies filles qui pensent que c'est un beau garçon, charismatique, élégant, riche. Qui rêvent de lui.
Il y a en fin, un courant de soutiens symboliques. Des gens comme moi qui luttent pour la préservation de nos joyaux sportifs et artistiques,de nos ,ambassadeurs culturels et de nos icônes. Des gens qui pensent qu'Éto'o Samuel,Yannick Noah,Joël Embiid,Milla Francis Ngannou,Aboubakar Vincent,Patrick Mboma et les autres anciens lions de tous les domaines et binationaux sont des patrimoines nationaux à garder jalousement. Que ces stars nous honorent et nous donnent une place de prestige au concert des nations. Des personnalités et profils que d'autres nations nous envient. Ce courant estime et sans rien attendre sur le plan matériel que,ces frères méritent le respect de toute la république pour leur parcours et pour l'élévation de notre drapeau.
Que ces athlètes sont des modèles de réussite à enseigner. Qu'ils ne sont pas forcement irréprochables mais qu'il ne faut pas verser l'eau du bain avec le bébé.