Samuel Eto'o et la Fecafoot : Jeune Afrique révèle une stratégie de consolidation du pouvoir

Samuel Eto'o poursuit sa stratégie de consolidation à la tête de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Après avoir accédé à la présidence en décembre 2021, l'ancien international multiplie les manœuvres pour sécuriser son emprise sur l'institution.

Lors de la dernière assemblée générale du 16 novembre, Eto'o a introduit une quatrième série de modifications statutaires aux implications significatives. Les changements les plus notables concernent la durée du mandat présidentiel, désormais extensible à trois mandats de quatre ans, soit potentiellement douze années à la tête de la fédération.

Les nouveaux statuts introduisent également des critères d'éligibilité controversés. L'âge limite pour les membres du comité exécutif a été abaissé de 70 à 65 ans, et l'accès aux fonctions est désormais restreint pour certaines personnalités publiques comme les élus et les hauts fonctionnaires.

Ces modifications interviennent alors que l'ancien attaquant fait face à plusieurs défis. Sa récente condamnation par la CAF pour un contrat controversé avec 1xBET pourrait compromettre ses ambitions futures. Cependant, Eto'o conteste vigoureusement ces sanctions, les qualifiant de "mensonges" et de "tentatives de déstabilisation".