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Scandale à la Fécafoot: New Stars met à nu un réseau de fraudes

10346 Tombi A Roko Nv 6758 23 Ns 500 Le problème est on ne peut plus grave avec les récentes suspensions

Thu, 13 Jul 2017 Source: --

En émettant des réserves de qualification à l’encontre de deux joueurs du championnat, les dirigeants de New Stars de Douala ont de nouveau mis au-devant la scène un réseau mafieux au sein de la Fédération Camerounaise de Football.

L’instance faîtière du football national est la seule habilité à délivrer les licences des joueurs de toutes les divisions au Cameroun (pour les championnats MTN Elite, c’est sur demande de la LFPC). Comment se fait-il que la même fédération délivre deux licences à un joueur au cours de la même saison pour deux divisions différentes ?

Le problème est on ne peut plus grave avec les récentes suspensions pour deux ans des joueurs Franklin Ekolle Essambe alias Alain Ntekoleh (gardien de but du Racing de Bafoussam) et Nesnen Ndeumen Feuleu alias Guy Janvier Ndeumen Tchoupe (milieu de terrain Feutcheu FC).

Pour le premier cas, il a évolué avec le Tout Puissant de l’ouest la saison dernière avec le nom Franklin Ekolle Essambe (né le 22 Février 1991, donc 26 ans), cette année sous le même club il porte le nom de Alain Ntekoleh (né le 21 Mai 1998, 19 ans). Comment ne pas évoquer la complicité des dirigeants de Racing de Bafoussam sur cette fraude sur l’identité.

Le cas Nesnen Ndeumen Feuleu est plus complexe. Le joueur a changé sa date de naissance à 4 reprises sous 4 clubs différents. En 2014-2015 lorsqu’il évoluait avec New Stars de Douala, Nesnen évoluait avec comme date de naissance 03 Juin 1991. Lorsqu’il a signé a UMS de Loum la saison suivante, il utilisait l’acte de naissance du 18 Mars 1990. Cette saison 2017 le joueur a porté deux noms, Guy Janvier Ndeumen Tchoupe avec le club Titanic en D2 régionale du Littoral avec l’âge du 15 Mars 1998. Et Nesnen Ndeumen Feuleu à Feutcheu FC, 17 Mars 1990 comme date de naissance.

Ces aberrations montrent clairement à quel point le service des compétitions qui s’occupe de la délivrance des licences à la FECAFOOT est défaillant. Soit il est de connivence dans ces affaires de fraudes d’identité des joueurs camerounais, soit il travaille avec des matériaux archaïques qui n’arrivent pas à repérer les demandes de licences frauduleuses.

Sauf que ce n’est pas la première fois que de pareilles choses arrivent dans le championnat de première division au Cameroun. On se souvient du litige Fovu – Canon il y’a deux ans. Ce sont les joueurs les bouc-émissaires de ce réseau mafieux, avec des suspensions en veux-tu en voilà. Les dirigeants de club et autres responsables à la FECAFOOT peuvent dormir paisiblement.

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