Song sélectionneur : la légitimité de Samuel Eto'o mis à bas

• Rigobert Song remplace António Conceição

• Il a été nommé ce 28 février à la tête de la sélection

• La Fédération camerounaise de football (Fecafoot) n’est que l’instance technique dans cette affaire



C’est officiel depuis ce lundi 28 février 2022, Antonio Conceicao n’est plus le sélectionneur des Lions Indomptables du Cameroun. Ce dernier a été remplacé à la tête de l’équipe nationale camerounaise par Rigobert Song Bahanag, ex-capitaine des Lions Indomptables du Cameroun.

La Fédération camerounaise de football (Fecafoot) n’est que l’instance technique dans cette affaire.

Il est important de noter que c’est un communiqué du ministre des Sports et de l’éducation physique qui annonce la réorganisation du staff technique camerounais, un pied de nez à certains camerounais qui dans plusieurs débats ont affirmé que cela relève de la compétence de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). A l’endroit de ces derniers, le débat est désormais clos.

« Au bas de ce communiqué de presse annonçant la rupture du contrat et le recrutement d’un Manager Sélectionneur en la personne de Rigobert Song Bahanag Officiel , l’État du Cameroun (Président de la République) à travers le MINSEP démontre qu’il a le monopole de la nomination de l’entraîneur sélectionneur national des Lions Indomptables Officiel et que la Fecafoot n’est que l’instance technique comme l’on peut le lire dans la note de Samuel Eto’o Président de cette association exerçant les missions de service public de sport dans le domaine du football », commente Christian Ndjock Nkongo, cadre du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn).

Selon actucameroun qui analyse les faits, l’homme politique croit d’ailleurs que le débat est derrière nous et que l’essentiel est la nationalisation du banc de touche camerounais.

« Le débat est donc définitivement clos sur l’autorité ayant qualité ou non. Nous pouvons par ailleurs saluer ce dénouement heureux sur la nationalisation du banc de touche. Pour une fois l’ordre public politique étatique de Yaoundé aura donc penché du côté du ‘PEUPLE’ », a poursuivi Christian Ndjock Nkongo.