Le quotidien Mutations dans son édition du 23 février 2016 en kiosque indique qu’à son arrivée sur le site de construction du stade Omnisports le 22 février dernier, il a été frappé par l’image d’un jeune homme prénommé Sébastien assis à l’une des entrées dudit stade.
Le jeune homme comme plusieurs autres qui sont avec lui y étaient depuis 6 heures du matin. La raison de leur venue est qu’ils sont à « la recherche du travail ». Pourtant on apprend des colonnes du quotidien, que depuis 11 jours déjà, aucun signe de travail n’a été perçu de ce côté, et encore moins la présence de l’entreprise Sinohydro.
On apprend qu’elle est partie le 11 février dernier suite à l’accusation de la délégation interministérielle chargée d’évaluer l’avancement des travaux, qui l’a pointée d’être à l’origine du « grand retard constaté ».
C’était le 2 février dernier. « Rien n’a changé, rien n’a évolué je vous assure », déclare aujourd’hui une source.
Il faut noter que Synohydro avait en charge deux des trois principaux lots du projet. Il s’agissait du génie civil et l’aménagement des voiries et des parkings, sans oublier aussi bien au stade Omnisports qu’au stade militaire et les stades annexes. Depuis son départ c’est donc un calme absolu auquel on a droit de ce côté.
« Les Chinois sont venus nous payer le 15 février dernier et depuis là nous attendons toujours ceux qui pourront nous réembaucher », déclare un employé. On apprend d’un riverain que « les employés d’Arab Contractor ont juste fait un tour pour visiter le chantier avec leur pick-up ».
Aujourd’hui les éléments de la gendarmerie et des équipes spéciales d’interventions rapides (Esir) assurent la sécurité dans le chantier.
« Des anciens poteaux de lampadaires sont étalés, la poussière a élu domicile çà et là. Des jeunes gens sont assis par groupes à l’entrée et au niveau des escaliers allant vers les virages. Mais aucun bruit de marteau au stade devant abriter l’une des poules de la Coupe d’Afrique des nations (Can) féminine de football », écrit Mutations.