e 12 novembre dernier, la Chambre de conciliation et d’arbitrage (Cca) du Comité nationale olympique et sportif du Cameroun (Cnosc), a annulé, l’ensemble du processus électoral, ayant abouti à l’élection le 28 septembre de Tombi A Roko Siddiki, à la tête de la Fécafoot, après un processus électoral, riche en rebondissements.
Le président de la Fécafoot Rechercher Fécafoot promettait de respecter la décision de la Cca/Cnosc « je suis un républicain. Quelle que soit la décision de la CCA, je la respecterai. Je ne ferai pas appel car les camerounais ont trop souffert de ces voyages, Yaoundé-Lausanne-Yaoundé. Toutes les décisions seront respectées. Nous ne ferons pas de commentaire car on ne commente pas une décision, on l’exécute. Nous sommes au Cameroun et nous avons l’obligation de respecter les lois du pays », dans le quotidien pro gouvernemental, du 29 septembre 2015.
Rebondissement
Contre toute attente, au nom de la « paix », le gouvernement apporte son appui au nouvel exécutif. En effet, le mercredi 18 novembre 2015, à travers un communiqué, Pierre Ismaël, Bidoung Kpwatt, le ministre camerounais des Sports et de l’éducation physique (Minsep), a reconnu la « validité du processus électoral » à la Fécafoot, en prétendant veiller au « respect par toutes les fédérations des lois et règlements en vigueur ». Une intervention qualifiée par la rue et les réseaux sociaux qualifient d’ « ingérence ».
En réaction, ce jeudi 19 novembre, trois acteurs majeurs du football camerounais, opposés au processus électoral, ont rejeté la position du gouvernement et réaffirmé leur détermination, à trainer la Fécafoot Rechercher Fécafoot au Tribunal arbitral du sport (Tas), « les décisions de la Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA), ne peuvent faire l’objet de recours que devant le tribunal arbitral du sport (Tas) », ont-ils fait valoir, en s’appuyant sur l’article 59 alinéa 1 de la loi 2011/018 du 15 juillet 2011 relative à l’Organisation et à la promotion des activités physiques et sportives.
Joseph Antoine Bell, Loga, Abdouraman Hamadou, signataires du communiqué, indiquent que le gouvernement a été « induit en erreur » et promettent, d’utiliser « toutes les voies de droits pour faire respecter les décisions de la Cca/Cnosc ».
Certains acteurs proches de la Fécafoot, estiment que, la Cca/Cnosc est à la solde des « opposants » au processus de la Fécafoot.
Pour l’instant, les camerounais observent toutes ces batailles et polémiques, qui interviennent au moment où, les marchés liés, à l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (Can), de football féminin qui devrait se tenir dans leur pays en 2016, ont été accordés, se demandent si cette nouvelle crise n’aura pas un effet contreproductif sur cette CAN.