Tensions sportives entre la Côte d’Ivoire et le Cameroun : Martial Gohourou critique les Lions Indomptables

Alors que la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 au Maroc approche à grands pas, les déclarations enflammées se multiplient, ravivant la rivalité entre deux géants du football africain : la Côte d’Ivoire et le Cameroun. Martial Gohourou, analyste sportif ivoirien bien connu, n’a pas mâché ses mots lors d’une récente émission sur une télévision ivoirienne, lançant une attaque cinglante contre les Lions Indomptables.

« Nous sommes au-dessus du Cameroun. Le Cameroun est une équipe en reconstruction : demi-finaliste en 2021 et huitième de finaliste en 2023, ils connaissent une phase descendante. Dire que ce Cameroun est favori face à la Côte d’Ivoire, ce n’est pas possible », a-t-il affirmé avec assurance. Pour Gohourou, la supériorité des Éléphants de la Côte d’Ivoire ne fait aucun doute, surtout après leur récent sacre en tant que champions d’Afrique.

Le consultant de La3 TV a également saisi l’occasion pour réagir aux tensions internes au sein de la Fédération camerounaise de football, notamment la rivalité entre le sélectionneur Marc Brys et le président Samuel Eto’o. « D’ailleurs, il faut qu’ils règlent leur problème entre avoir peur d’Eto’o et avoir peur de la Côte d’Ivoire et des vestiaires. Nous, la Côte d’Ivoire, nous avons une sérénité. C’est nous qui sommes champions d’Afrique », a-t-il ajouté, soulignant le climat de confiance qui règne dans le camp ivoirien.

Ces propos interviennent alors que le match entre les deux sélections, prévu le 28 décembre 2025, suscite déjà beaucoup d’émotions et de débats. À dix mois de la compétition, les esprits s’échauffent des deux côtés, avec des supporters et des analystes qui n’hésitent pas à alimenter la rivalité.

La déclaration de Marc Brys sur Samuel Eto’o à Rabat, perçue comme une « perche tendue » par certains, a visiblement offert à Martial Gohourou l’occasion de discréditer les ambitions camerounaises. Pour lui, les Lions Indomptables, en pleine reconstruction et en proie à des divisions internes, ne représentent pas une menace sérieuse pour les Éléphants.