Il y a quelques heures, le champion du monde chez les poids lourds a fait une officielle apparition depuis qu’il n’est plus combattant de l’UFC.
Le camerounais s’est officiellement prononcé sur l’affaire sur son compte Instagram. Il l’a fait à travers une vidéo, calme, l’air triste : « Ce que je ressens à propos de cette affaire…C’est juste que nous n’ayons pas pu arriver à de bon termes, même si je le voulais bien.
Nous ne l’avons pas fait, c’est ainsi. Vous savez, en tant que compétiteur indépendant, je dois penser à moi-même, et faire ce qui est bien pour moi. Et chacun ici devrait faire pareil pour lui-même », justifie le natif de Batié. « Merci pour votre soutien pendant cette période », a-t-il rajouté.
Ça fait quelques jours déjà que cette affaire surprenante a explosée à la figure du public. Tout a commencé avec l’annonce de Dana White. « Nous avons proposé à Francis un accord qui aurait fait de lui le poids lourd le mieux payé de l'histoire. Plus que [Brock] Lesnar, plus que quiconque, et il a refusé l'accord. Nous arrivons à un point dont je vous ai déjà parlé. Si vous ne voulez pas être ici, vous n'êtes pas obligés d'être ici.
Je pense que Francis est dans une situation où il ne veut pas prendre trop de risques. Il sent qu'il est dans une bonne position où il pourrait combattre des adversaires moins importants et gagner plus d'argent. Nous allons donc le laisser faire. Nous allons le libérer de son contrat. Il peut aller où il veut et faire ce qu'il veut. Voilà où nous en sommes », a déclaré l’actuel président de l’Ultimate fighting championship (UFC).
Les deux parties collaborent depuis 2015. Aucun détail sur l’affaire n’a été donné par l’UFC. C’est Francis Ngannou qui viendra finalement le faire. D’après ses propos relayés par plusieurs médias dont Camerounweb d’ailleurs, le boxeur aurait posé certaines conditions avant de pouvoir renouveler son contrat.
En plus de trois combats dont il a lui-même choisi les adversaires, le camerounais a demandé des améliorations pour tous les combattants. Aussi, il demandait pour les combattants des sponsors personnels, une assurance vie et un avocat pour les représenter lors de tous les meetings avec l’organisation. C’est de là qu’est parti le désaccord. Et la suite de l'histoire, tout le monde la connait.