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Tsinga, l’héritage empoisonné ?

Tsinga Lheritage Empoisonne Photo d'archive

Sat, 31 Dec 2016 Source: camfoot.com

Voyant son rêve de présider aux destinées de la Fédération camerounaise de football se réaliser, l’homme qui succède à son mentor Iya Mohammed, incarcéré depuis trois ans à la prison centrale de Kondengui pour des motifs extra sportifs, souffle sur le chaud et le froid dans un « palais » où la sérénité est la chose la moins partagée.

Tombi à Roko n’est pas un président tranquille. Son mandat qui a démarré le 29 septembre 2015, s’apparente à un volcan prêt à exploser à tout moment. Une pétaudière un peu à l’image du champ en friches auquel on compare souvent le football camerounais.

D’ailleurs, ce serait un doux euphémisme de dire que le patron du nouvel exécutif de la Fécafoot est dans un chaudron. Le mot sérénité n’est pas un vocable à associer à son quotidien, quoique lui-même estime qu’il est un homme de l’action qui n’a guère le temps du vent de contestation qui souffle sur la maison mère du football camerounais dont il tient solidement les rênes.

Ses nombreux détracteurs n’ont-ils pas juré de faire de son magistère un cauchemar ? A la vérité, les sirènes de cette promesse de déstabilisation ont retentit au lendemain de son installation par le Comité de normalisation.

Guerre juridique

A peine le nouvel homme fort de Tsinga a-t-il été confortablement assis sur son fauteuil de président que déjà, sa légitimité est remise en question. Tout commence lorsque le 1er octobre 2015, la Chambre de conciliation et d’arbitrage (Cca) du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc) déclare « illégaux » les textes de la Fécafoot.

Le processus électoral est donc à refaire. Abdourahman Hamadou, Joseph Antoine Bell, Emmanuel Loga et leurs lieutenants estiment que Tombi qui a foudroyé son unique challenger Robert Atah sur un score à la soviétique, a torpillé les textes pour s’adjuger le prestigieux strapontin.

Commence alors une guerre juridique entre la nouvelle équipe qui vient à peine de chausser les crampons et les révolutionnaires que sont Abdourahman et sa clique. De septembre 2015 à octobre 2016, un vent de contestation souffle sur la Fécafoot jugée illégale et donc, illégitime pour traiter de quelques question que ce soit ayant trait au football.

Source: camfoot.com