L’on en sait un peu plus sur le transfert de l’ancien Lion Indomptable Pierre Womé Nlend à Ums de Loum à l’intersaison 2013-2014. C’est le président délégué du club du département du Moungo, François Ngakam, qui a dévoilé les secrets vendredi 20 novembre 2015 sur Radio Sport Info, une antenne émettant de Douala. Selon le dirigeant, c’est l’actuel capitaine des Lions Indomptables du Cameroun, en sa qualité de beau-fils du président-fondateur d’Ums Pierre Kwemo qui a émis l’idée de recruter Pierre Womè Nlend. Le but, explique François Ngakam était de faire de la publicité à cette formation qui s’apprêtait à entamer sa première saison en première division. Ums va donc convaincre l’ancien champion d’Afrique et champion olympique de s’engager.
Il adhère à un projet dans lequel il sera joueur puis aura la possibilité d’intégrer le staff administratif du club. Son contrat de joueur est relativement faramineux. «Il y avait un contrat de 25 millions. Il devait être logé à Loum. Il avait tout. C’était un contrat de deux années avec plus tard une reconversion pour intégrer les structures du club. 15 millions lui avaient été avancés», révèle M. Ngakam. Seulement, la relation entre Womé et les dirigeants d’Union des mouvements sportifs va se dégrader assez rapidement. Ceux-ci, estimant que le meilleur joueur de la saison qui vient de s’achever est en petite forme lui proposent de jouer comme remplaçant le temps de retrouver toute sa verve. Le défenseur s’oppose et plus tard, exige sa libération selon les termes de François Ngakam.
Les dirigeants ne l’entendent pas de cette oreille et réclament les 15 millions déjà perçus par le joueur pour le laisser partir. Celui-ci va leur apporter l’argent. «En espèces» précise le président délégué d’Ums. «On avait oublié que monsieur Wome Nlend ne visait que l’équipe nationale. Il voulait y retourner pour jouer la Coupe du Monde», indique François Ngakam. Wome Nlend a par la suite rejoint Renaissance de Ngoumou avant plus tard, de rallier l’étranger. «On a dû renoncer à notre approche marketing avec Wome, mais je dois dire que ça avait bien fonctionné. Même des Etats-Unis l’on nous écrivait à nous le club de Womé Nlend», reconnaît le numéro 2 d’Ums.