Un international prend les devants et adresse un message fair-play aux Algériens

• Le litige a été réglé

• La FIFA a entériné la qualification du Cameroun

• Affaire maintenant close selon Mehdi Abeid



La Fédération internationale de football association (FIFA) a rendu son verdict il y a plusieurs semaines. Le Cameroun jouera bien la Coupe du monde Qatar 2022 après sa victoire (1-2) au match retour des barrages au stade Mustapha Tckaker de Blida. Pendant un long moment, l’affaire a fait la Une de tous les journaux et le sujet de discussion sur les médias.

La Fédération algérienne de football (FAF) avait laissé un recours auprès de la FIFA, estimant que les Fennecs ont été trichés par l’arbitre gambien Bakary Gassama qui n’a pas tenu le sifflet avec une totale impartialité. Elle demandait que le match soit rejoué.

Après que les Algériens ont eu une réponse définitive de la part de la FIFA, le milieu de terrain de l’équipe nationale Mehdi Abeid, est revenu sur cette actualité longuement commentée. « Ce que nous avons vu dans le match Algérie - Cameroun est triste », a-t-il d’abord lancé, lors d’un entretien accordé au quotidien émirati Al Bayan.

J’ai été bouleversé par les critiques sévères adressés à l’équipe, et cela même si je n’étais pas avec eux sur le terrain. J’ai partagé avec eux un sentiment de tristesse. J’ai parlé à certains de mes amis de l’équipe nationale et leur ai demandé de relever la tête.

Nous avons traversé des périodes difficiles lors des derniers mois avec des sentiments à l’opposé les uns des autres et beaucoup de frustration lors des barrages. Ce que nous avons vu dans ce match est triste. J’espère que nous aurons un meilleur football africain à l’avenir. Je ne recherche pas le buzz. Le football est un sport avant tout. Nous avons échoué à nous qualifier à la Coupe du Monde et il faut réfléchir à la suite maintenant.

Beaucoup ont attribué cette défaite à un excès de confiance ou d’arrogance vis-à-vis de l’équipe camerounaise. Les joueurs ne pensent pas de cette façon, et c’est pour cela que nous avons réussi à dominer l’Afrique pendant 3 ou 4 ans. Quand l’équipe traverse une période difficile, il faut la soutenir et l’aider à surmonter cela.

Contrairement aux autres joueurs, membres de la sélection ou responsables algériens, Mehdi Abeid a été plus lucide et a relativisé. Il ne refuse pas l’évidence selon laquelle ce qui est fait est déjà fait et qu’il faut désormais se concentrer sur autre chose.